L’engouement pour la billetterie des Jeux d’été de Paris 2024 se confirme. Alors que la première phase avait conduit à la vente de 3,25 millions de billets selon le principe de packs sur-mesure, ce sont aujourd’hui plus de 1 million de billets vendus à l’unité qui ont d’ores et déjà été écoulés, quarante-huit heures seulement après le lancement de la deuxième phase.

En mars dernier, au moment de la clôture de la première phase de billetterie consacrée aux packs sur-mesure, le Comité d’Organisation des Jeux (COJO) de Paris 2024 s’était félicité du succès rencontré sur la plateforme officielle.
En l’espace de trois semaines, quelques 3,25 millions de billets avaient ainsi été vendus dans un panel conséquent de 158 pays, faisant de la billetterie des JO 2024 la plus grande vente de billets jamais réalisée en France.
A cette occasion, et comme un baromètre de popularité au sein du programme des Jeux, dix sports s’étaient en particulier démarqués, à savoir en tête, le football, l’athlétisme, et le rugby à sept. Derrière, une série de sports collectifs – basketball, volleyball, hockey-sur-gazon, beach-volley, handball – avait devancée le golf et le tennis.
Aussi, le lancement à compter de ce jeudi 11 mai 2023 de la deuxième phase de billetterie, dédiée cette fois à la vente de billets à l’unité, était forcément très attendu, tant par les organisateurs que par les potentiels futurs spectateurs au quatre coins du monde.
Là-encore, le succès est au rendez-vous, puisque selon les données communiquées à la mi-journée, ce samedi, plus d’un million de billets ont été écoulés en l’espace de quarante-huit heures, sachant que le COJO s’est fixé un objectif à 1,5 million pour cette phase donnant accès aux grandes finales et aux Cérémonies.
Le pari devrait être atteint dans les prochaines heures ou les prochains jours.

D’ores et déjà, une vingtaine de sports ou disciplines est identifiée comme étant “sold out”, sachant que d’autres billets seront mis en vente ultérieurement au cours de l’année et ce, dans un souci de régulation au regard de la jauge plus ou moins conséquente prévue sur les sites dans le cadre des différentes sessions.
Les sports urbains sont ainsi à la fête, que ce soit le breakdance, le BMX freestyle, le skateboard, ou le basketball 3×3, tous attendus sur la Place de la Concorde (8ème arrondissement de Paris), de même que l’escalade au Bourget (Seine-Saint-Denis).
Les places pour les disciplines cyclistes se sont également arrachées – BMX racing et cyclisme sur piste à Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines), cyclisme sur route, VTT sur la colline d’Élancourt (Yvelines) – ainsi que les places consacrées au triathlon et à la natation en eau libre dans la Seine, au cœur de Paris, face au Pont Alexandre III.
Il en est de même pour le marathon et la marche, ou encore les sports équestres – saut d’obstacle, concours complet, dressage – à Versailles (Yvelines), la gymnastique rythmique à l’Aréna de la Porte de la Chapelle (18ème arrondissement), la natation artistique et le plongeon au Centre Aquatique Olympique à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), mais aussi le pentathlon moderne programmé entre Versailles et Villepinte (Seine-Saint-Denis), l’escrime au Grand Palais (8ème arrondissement), et enfin le tir sportif à Châteauroux (Indre).
A ce stade, le top 5 des sports et disciplines les plus vendus met en évidence le football, programmé entre Paris et plusieurs villes de province, dont Marseille (Bouches-du-Rhône), l’athlétisme, le beach-volley, le tennis, et le basketball.
Afin de rassurer les nombreux d’inscrits au tirage au sort – 4 millions en France et dans le monde – et pour atténuer les critiques quant à la tarification proposée, Paris 2024 a par ailleurs fait savoir que des places à 50 euros et moins restaient encore accessibles pour une dizaine de sports et disciplines, soit le football, le basketball en phases préliminaires au Stade Pierre Mauroy à Lille (Nord), le golf à Guyancourt (Yvelines), l’aviron et le canoë course en ligne à Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne), la voile à Marseille, le water-polo en phases préliminaires à Saint-Denis et en phases finales à La Paris La Défense Aréna à Nanterre (Hauts-de-Seine), le hockey-sur-gazon à Colombes (Hauts-de-Seine), le handball entre Paris (phases préliminaires) et Lille (phases finales), ainsi que le rugby à sept au Stade de France à Saint-Denis.

Concernant les Cérémonies d’ouverture et de clôture, pour lesquelles la deuxième phase de billetterie donnait accès, les places les moins onéreuses ont été prises d’assaut.
De fait, ce samedi en milieu de journée, les places payantes pour assister à l’ouverture sur la Seine s’affichaient à partir de 1 600 euros (catégorie B) et jusqu’à 2 700 euros (catégorie A).
Les catégories intermédiaires – 90 euros (catégorie E), 250 euros (E+), 500 euros (D), et 900 euros (C) – étaient en revanche identifiées comme “sold out”, exception faite de la catégorie D pour laquelle des billets réservés aux personnes en fauteuil roulant demeuraient en vente.
Pour les billets d’accès à la clôture des Jeux Olympiques au Stade de France, l’engouement est également perceptible, puisque les catégories de prix à 45 euros (E), 250 euros (D), et 600 euros (C), ont été classées “indisponibles pour le moment”.
Des billets à 250 euros pour les personnes en fauteuil roulant, ainsi que des billets de catégories B et A, soit à 1 100 et 1 600 euros, restent disponibles à la vente pour cette deuxième phase de billetterie.

In fine, sur les 8 millions de billets olympiques réservés au grand public, près de 3,25 millions devraient encore être disponibles à un an de l’ouverture des Jeux de Paris 2024.
Le COJO devrait dès lors établir de nouvelles séquences de mises en vente dans les mois à venir, mais sans recourir au principe du tirage au sort. Une plateforme officielle de revente au prix d’achat sera en outre instaurée au début de l’année 2024.
Entre temps, l’ouverture de la vente de la billetterie des Jeux Paralympiques sera engagée à l’automne 2023.