Après l’achèvement du gros œuvre opéré entre fin 2022 et début 2023, les travaux d’aménagement de l’Adidas Arena ont pris une nouvelle tournure, avec la pose progressive de l’imposante charpente métallique et la poursuite des travaux sur les autres composantes de la future enceinte sportive qui sera l’un des sites des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

Semaine après semaine, l’Adidas Arena se révèle davantage dans le paysage urbain parisien.
Si la construction des parois en béton a constitué un point d’étape capital dans le chantier engagé Porte de la Chapelle, dans le 18ème arrondissement de Paris, l’installation de la charpente métallique de 850 tonnes représente aujourd’hui un défi technique important pour les plus de 400 ouvriers désormais à la manœuvre sur le site.
De fait, alors qu’une première poutre avait été disposée en début d’année, il est à présent possible de s’imaginer ce que sera l’Adidas Arena une fois la couverture entièrement agencée. Au cours des dernières semaines, la majeure partie des poutres a ainsi pu être montée à l’emplacement du futur terrain sportif, avant d’être élevée au-dessus des gradins de la salle principale dont la jauge atteindra 8 000 places assises.
Outre cette phase essentielle du chantier, les ouvriers présents ont également poursuivi les autres opérations portant notamment sur la pose des bardages extérieurs, des éléments de menuiseries et de vitrages, sans oublier aussi la réalisation continue de la couverture du gymnase principal jouxtant la grande salle.
Les mois à venir permettront peu à peu de finaliser les aménagements extérieurs, avant que le chantier, mené par un groupement conduit par Bouygues Bâtiment Île-de-France selon des plans des agences SCAU et NP2F, ne se concentre sur l’agencement intérieur avec toujours le souci de la durabilité et de la gestion des ressources.
Cela concerne d’ores et déjà les murs, avec l’utilisation de 30% de béton bas carbone produit au moyen d’une centrale installée in situ, ou la réalisation des parois du futur hall d’accueil à partir de briques de terre crue compressée issue des travaux d’excavation du Grand Paris Express.
A l’intérieur, cela concernera entre autres éléments l’isolation de la salle principale qui sera pour partie assurée grâce à la pose de coton recyclé, mais encore l’installation des sièges qui seront conçus à partir de bouchons en plastique recyclés via la réutilisation de quelques 70 tonnes de déchets plastiques.
Au-delà de la question environnementale, le chantier de l’Adidas Arena se veut aussi exemplaire en matière d’insertion en faveur des publics éloignés de l’emploi, à l’instar d’ailleurs des opérations menées sur les travaux d’autres sites destinés à recevoir les JO 2024 en lien avec les structures de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS).

Pour rappel, la future enceinte sportive – qui se dénommera Aréna Porte de la Chapelle durant les Jeux – accueillera l’été prochain les compétitions olympiques de badminton et de gymnastique rythmique, avant de recevoir les épreuves paralympiques de para-badminton et de para-powerlifting (haltérophilie).
A l’issue de l’événement, l’aréna deviendra l’écrin du Paris Basket. Elle sera de surcroît en capacité d’abriter des manifestations sportives ou culturelles variées grâce à une jauge de taille intermédiaire extensible jusqu’à 9 000 places, juste derrière l’Accor Arena (12ème arrondissement) qui demeurera la plus vaste enceinte indoor de Paris intra-muros avec ses quelques 20 000 places en configuration concert.