Brisbane 2032 : Le Ballymore Stadium en pleine transformation avant les Jeux

Futur Centre national d’entraînement pour le rugby féminin australien, le Ballymore Stadium connaît depuis l’an passé une profonde mise à niveau de ses installations sportives, avec en ligne de mire, la perspective d’accueillir le tournoi olympique de hockey-sur-gazon en 2032.

Visuel du Ballymore Stadium, près de Brisbane (Crédits – Blight Rayner)

Si les grandes opérations foncières liées aux Jeux d’été de 2032 concerneront en particulier le cœur de la principale ville du Queensland, avec la refonte du quartier autour du Gabba Stadium – futur Stade Olympique – et le réaménagement de Roma Street pour concevoir la Brisbane Arena, d’autres sites périphériques seront également impactés par la venue de l’événement.

Ainsi, à Herston, l’effervescence autour des Jeux commence à se faire ressentir, avec la réhabilitation en cours du Ballymore Stadium.

Conçue au milieu des années 1960, l’enceinte sportive a notamment abrité nombre de rencontres de l’équipe nationale de rugby, servant aussi d’écrin à plusieurs franchises régionales, parmi lesquelles les Queensland Reds jusqu’au milieu des années 2000.

Face à cette histoire sportive et au regard de l’ancrage territorial, la perspective des Jeux Olympiques et Paralympiques offre une occasion majeure d’assurer une modernisation des équipements de ce vaste ensemble dédié à la pratique du rugby, l’un des sports-phares en Australie.

De fait, un engagement budgétaire à hauteur de 30 millions de dollars australiens (18,6 millions d’euros) a été acté dès 2020, avec un financement assuré par le Gouvernement Fédéral, le Gouvernement du Queensland, et un apport complémentaire de Rugby Australia. De quoi permettre la transformation du Ballymore Stadium en un véritable Centre national d’entraînement pour l’équipe féminine de rugby et un nouveau siège pour la Queensland Rugby Union (QRU).

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Depuis le printemps 2022, les travaux ont d’ailleurs pu débuter, avec la démolition de la tribune Ouest, et sa reconstruction progressive selon des plans du cabinet d’architectes Blight Rayner.

A son achèvement, cette nouvelle structure disposera alors d’une jauge de 3 010 places, avec en son sein, des espaces de réception fonctionnels, avec notamment une salle d’une capacité de 120 places.

Les aménagements en cours vont aussi permettre l’installation d’une salle de sport de 750 m², ainsi que d’une piscine et d’un sauna pour la récupération physique, mais encore de vestiaires plus confortables, et d’un auditorium de 75 places pour l’organisation de réunions.

Si l’ensemble du site sera d’abord consacré à la pratique féminine, la venue d’équipes masculines sera également possible et ce, grâce à l’agencement d’espaces plus ou moins partagés.

Au-delà de ce seul périmètre, les deux terrains annexes bénéficieront eux-aussi d’une cure de jouvence, notamment en ce qui concerne l’éclairage, avec une refonte des systèmes actuels pour garantir des entraînements en journée comme en début de soirée.

Ces multiples aménagements devraient en tout cas être achevés dans les prochains mois, une livraison du nouveau Centre national d’entraînement de rugby étant attendue pour juin 2023.

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Contrairement au projet initial, la tribune Est – faisant face à celle en cours de construction – ne devrait quant à elle pas être démantelée, au moins à court terme, même si une requalification de la structure n’est pas à écartée afin de donner une cohérence d’ensemble au site.

Surtout, et comme l’a exposé le quotidien “Brisbane Times”, plus tôt ce mois-ci, la question de la vétusté de cette tribune de 4 670 places se pose ouvertement.

Bien qu’un chiffrage soit nécessaire concernant le financement, la Queensland Rugby Union estime à ce sujet qu’une nouvelle construction pourrait être moins onéreuse qu’une simple rénovation de la structure avec les aléas que cela peut comporter.

Quoiqu’il en soit, avec ou sans nouvel aménagement côté Est du site, le Ballymore Stadium devra immanquablement compter sur l’agencement de tribunes temporaires au moment des Jeux et ce, afin de répondre aux exigences techniques de la Fédération Internationale de Hockey (FIH) portant sur une jauge d’au moins 10 000 places.

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