Face au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), l’édification de l’imposante ossature du futur Centre Aquatique Olympique se poursuit à bon rythme avec, au cours des derniers jours, la pose de la dernière catène de bois composant la monumentale charpente.

Sa forme caractéristique est déjà reconnaissable dans le paysage urbain de Saint-Denis, moins de deux ans avant l’accueil en son sein des équipes de water-polo et des compétiteurs de natation synchronisée et de plongeon qualifiés pour les Jeux d’été de Paris 2024.
De fait, au-delà des parois inclinées de l’ouvrage, l’assemblage mois après mois de la charpente de bois permet de préfigurer ce que sera à terme le Centre Aquatique Olympique que la natation tricolore attend avec impatience depuis des années, au fil des candidatures successives de la capitale française et de sa région.
Quelques mois après la pose de la première catène de bois – dont la portée de 90 mètres témoigne de l’envergure du chantier – la dernière pièce de ce gigantesque puzzle a d’ailleurs été installée durant la semaine du 17 au 23 octobre, soit peu avant une visite du site par la Ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra, accompagnée par le Président de la Métropole du Grand Paris – institution assurant la maîtrise d’ouvrage des travaux – Patrick Ollier, jeudi 27 octobre.

Désormais, l’édifice en cours de construction déploie en majesté ce qui constitue ni plus ni moins que la plus grande charpente concave en catènes de bois au monde.
Une prouesse d’ingénierie et de technologie établie grâce au savoir-faire des équipes de Bouygues Bâtiment – Île-de-France – avec l’appui et le concours des cabinets Ateliers 2/3/4/ avec VenhoevenCS, et du bureau d’études techniques Schlaich Bergermann & Partner.
Au total, ce sont pas moins de 91 catènes de 21 centimètres de large pour 55,2 centimètres de hauteur – résultat de l’assemblage de 273 éléments de 30 mètres de long – qui ont été agencées au-dessus des futurs bassins, dont le creusement a également mobilisé les ouvriers présents sur le chantier au cours des mois passés.
L’ossature de béton des futurs plongeoirs a également été aménagée.
Dos au Stade de France voisin, ces derniers surplombent aujourd’hui les bassins cerclés par les tribunes elles-aussi en cours d’aménagement et qui, au moment des Jeux, pourront recevoir jusqu’à 6 000 spectateurs, avant que la jauge du site ne soit abaissée à 2 500 sièges permanents.
Avec l’installation de la dernière catène de la charpente, l’installation progressive de la toiture va à présent pouvoir s’enclencher, cette dernière devant in fine recevoir 4 680m² de panneaux photovoltaïques sur une majeure partie de sa superficie, répondant ainsi aux exigences de durabilité de l’ouvrage.
Ces étapes – complétées cet été par la pose de la passerelle de franchissement de l’autoroute A1 en direction du Stade de France – marquent un nouveau cap pour ce chantier-phare des préparatifs olympiques et paralympiques, le Centre Aquatique Olympique demeurant le seul site spécifiquement construit de manière pérenne dans l’optique des Jeux.
A l’issue de l’événement planétaire, le site deviendra un écrin sportif de première importance pour la Seine-Saint-Denis et ses habitants, et en particulier pour le futur écoquartier de la ZAC Plaine Saulnier dont la sortie de terre, la construction et la livraison définitive, s’échelonneront sur les dix prochaines années.
