En attendant l’achèvement – fin 2023 / début 2024 – du Centre Aquatique Olympique limitrophe, le chantier en cours a pris une nouvelle tournure cette semaine, avec la pose réussie de la passerelle qui desservira à terme le futur équipement sportif au parvis du Stade de France à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
Alors que le Centre Aquatique Olympique prend forme peu à peu dans le paysage urbain de Saint-Denis, dans le secteur de la future ZAC Plaine Saulnier, l’opération de ripage de la passerelle au-dessus de l’autoroute A1 et de l’avenue du Président Wilson a été menée avec brio en ce milieu de semaine, et préfigure ce que sera la nouvelle liaison piétonne au moment des Jeux.
Avant la réouverture des deux axes routiers, ce jeudi 11 août dès 04h00, ce sont ainsi plus de 120 ouvriers qui se sont affairés à mettre en place la délicate opération sur un ouvrage dont les dimensions et le poids témoignent de l’envergure de la tâche : un tronçon principal en acier de 70 mètres de longueur et 20 mètres de largeur pour 950 tonnes.
Autre signe qui montre le challenge posé aux entreprises mobilisées – à savoir Bouygues Travaux Publics, Eiffage Métal, Mammoet et Aximum, avec le concessionnaire SIMBALA et sous la houlette de la Métropole du Grand Paris comme maître d’œuvre – l’opération a été préparée pendant 15 mois afin d’étudier les conditions de ripage de la structure pré-assemblée sur le site du Centre Aquatique Olympique.
In fine, ladite structure a connu une rotation à 90 degrés, avant une translation de 150 mètres pour assurer sa dépose sur son emplacement définitif.
Ouverte au public, qui a pu prendre place sur le parvis du Stade de France, l’opération technique d’une durée de 54 heures – dont 10 heures pour le ripage de la passerelle – a également été suivie par plusieurs élus franciliens, à commencer par Mathieu Hanotin, Maire de Saint-Denis et Président de l’Établissement Public Territorial Plaine Commune, mais aussi, Jean-Michel Genestier, Conseiller Métropolitain en charge de la logistique, par ailleurs Maire du Raincy (Seine-Saint-Denis), et Hervé Gicquel, Conseiller Métropolitain chargé des infrastructures, des équipements structurants, et de l’amélioration de l’intégration des abords des autoroutes urbaines, et Maire de Charenton-Le-Pont (Val-de-Marne).
Pour le Président de la Métropole du Grand Paris, la réussite de l’opération est un exemple de la coopération entre les acteurs institutionnels parties au projet olympique et paralympique, et les entreprises mobilisées in situ, et est aussi l’illustration de la participation de la Métropole au développement du territoire.
Comme l’a ainsi affirmé Patrick Ollier :
Avec cette opération d’ampleur, la Métropole du Grand Paris répond à un enjeu fort de mutabilité en offrant des infrastructures innovantes et performantes nécessaires à l’accueil des Jeux et utiles ensuite aux métropolitains.
Elle construit ainsi un héritage durable pour tous.
Je salue le professionnalisme et l’implication des équipes et des entreprises dans le succès de cette réalisation de haute technicité.
La pose de la passerelle ne constitue pas la fin des travaux portant sur le franchissement d’une longueur totale de 100 mètres.
Ces derniers vont en effet se poursuivre jusqu’en octobre 2023, afin de terminer la connexion entre les deux futurs sites olympiques et paralympiques, ce qui se traduira en particulier par l’aménagement des abords de la structure.
Pour rappel, au moment des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, les spectateurs pourront emprunter la passerelle pour rejoindre ou le Centre Aquatique Olympique, hôte des épreuves de natation synchronisée, de plongeon et du tournoi préliminaire de water-polo, ou le Stade de France qui sera le théâtre des compétitions d’athlétisme.
A ce moment-là, le franchissement assurera une largeur d’accès de 18 mètres. Après les Jeux, un réaménagement paysager ramènera la zone de cheminement piéton à 12 mètres et fera de l’ouvrage une porte d’entrée sur la future ZAC Plaine Saulnier qui, à terme, s’établira sur une superficie de 12,5 hectares, englobant en son sein le Centre Aquatique Olympique.
