Au cours des prochaines années, le Comité Olympique des États-Unis (USOC) accompagnera les préparatifs d’organisation des Jeux d’été de Los Angeles 2028 et supervisera la mise en orbite plus que probable d’une candidature de Salt Lake City pour les Jeux d’hiver.
Si l’on considère en outre l’organisation à venir de la Coupe du Monde de Football en 2026 – conjointement avec le Canada et le Mexique – les États-Unis pourraient dès lors accueillir les trois plus grands événements sportifs de la planète et ce, dans un laps de temps relativement réduit.
Une performance inédite et qui aura immanquablement des répercussions.

Aussi, hormis les deux projets olympiques et paralympiques précités, l’USOC a fait savoir, il y a quelques semaines, que les autorités sportives n’envisageaient pas de conduire une autre candidature aux Jeux à moyen terme.
Dans une récente interview accordée au New York Times, Sarah Hirshland a ainsi précisé la stratégie de l’institution de Colorado Springs (Colorado). Pour celle qui occupe les fonctions de Directrice Générale depuis quelques mois désormais :
Nous avons été très clairs lors de la sélection de Salt Lake City, afin de ne pas encourager d’autres villes à se préparer à organiser des Jeux d’hiver.
Nous avons déterminé que Salt Lake City était notre meilleur atout pour l’hiver. Et nous n’envisageons même pas l’été au-delà de Los Angeles.

Une manière de fermer la porte à l’accueil d’échéances olympiques et paralympiques futures, les villes recalées des deux dernières sélections internes – été et hiver – demeurant de potentielles prétendantes.
Car à l’inverse d’autres nations, comme la France par exemple, les États-Unis peuvent se targuer de disposer d’un florilège de villes en capacité d’abriter l’événement sportif quadriennal.
Après les échecs successifs de New York (État de New York) pour les Jeux de 2012 et de Chicago (Illinois) pour les Jeux de 2016, l’USOC avait d’ailleurs pris les devants au début de l’année 2013. A cette époque, l’institution avait ainsi envoyé une lettre à l’attention des trente-cinq plus grandes villes américaines afin de sonder leurs intentions respectives.
Plus de dix villes – dont le nom résonne pour la plupart dans le monde entier – avaient dès lors exposé une ambition plus ou moins affirmée, à l’instar de Boston (Massachusetts), Los Angeles (Californie), San Francisco (Californie), San Diego (Californie), Washington (District of Columbia) et Dallas (Texas).
D’autres villes avaient un temps songé à proposer une candidature avant finalement de renoncer, comme Philadelphie (Pennsylvanie), Pittsburgh (Pennsylvanie), Tulsa (Oklahoma), Seattle (État de Washington) et Houston (Texas).
In fine, l’USOC avait choisi d’accorder sa confiance à une poignée de villes, quatre en l’occurrence, au mois de juin 2014 : Los Angeles, San Francisco, Washington D.C., et Boston, cette dernière ayant ensuite été sélectionnée pour porter les couleurs américaines au début de l’année 2015, jusqu’à ce que la situation locale n’impose un changement de stratégie et le repêchage de Los Angeles durant l’été de la même année.
Pour les Jeux d’hiver, et avant que l’USOC n’établisse une short-list autour de Salt Lake City et de Denver (Colorado) à la fin de l’année 2018, plusieurs villes avaient là-encore affiché leur enthousiasme – certaines depuis de nombreuses années – comme Lake Placid (État de New York), Reno / Lake Tahoe (Nevada) et Anchorage (Alaska).
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