Dans le prolongement des travaux de modernisation du stade Roland Garros (16ème arrondissement) et dans la perspective des Jeux Olympiques et Paralympiques d’été de Paris 2024, le chantier du Court Suzanne Lenglen se poursuit, avec récemment une étape-clé dans la pose à venir de la toiture amovible.
Deuxième plus grand court de Roland Garros, avec ses 10 000 places, le Court Suzanne Lenglen a entamé sa mue en juillet 2021, après plusieurs mois de réflexion quant aux contours du projet visant à coiffer l’édifice d’une toiture légère.
Confié à l’architecte de renommée mondiale, Dominique Perrault, ledit projet s’est alors progressivement installé, avec notamment la pose des piliers appelés à soutenir les éléments constitutifs de la future toiture, sachant que contrairement aux aménagements réalisés sur le Court Philippe Chatrier, l’enceinte dans son ensemble ne sera pas impactée.
De fait, la toiture reposera comme en lévitation au-dessus des tribunes, ce qui nécessite d’ores et déjà de complexes opérations techniques.
Aussi, les dernières semaines ont permis d’enclencher une étape déterminante pour la suite du chantier, avec le ripage des deux structures latérales de la charpente métallique sur une longueur de 25 mètres. Mesurant 100 mètres de long pour 18 mètres de large, avec un poids conséquent de 400 tonnes, ces structures sont les pièces maîtresses du futur ouvrage qui s’élancera au-dessus du Court Suzanne Lenglen et sur lesquelles pourra in fine se déployer le plissé de la toile composant la couverture mobile.
Cette phase du chantier précède celle de l’installation du coffre de rangement d’ici le mois de mars 2023. Une pause sera ensuite actée pour permettre l’organisation de l’édition annuelle des Internationaux de France de tennis au printemps prochain, avant que le chantier ne redémarre à l’issue du tournoi avec la pose effective de la toile.
A terme, cette dernière se composera d’un assemblage de 21 modules fixés entre des câbles, chaque module présentant une longueur de 44 mètres pour une largeur d’environ 5 mètres.
Destinées à donner une impression de fluidité à l’ouvrage, ces caractéristiques s’inscrivent surtout dans la volonté de la Fédération Française de Tennis (FFT) de rendre hommage à Suzanne Lenglen, au travers de l’évocation du plissé de sa jupe conçue par Jean Patou.
