Deux mois après la désignation de Paris comme Ville Hôte des Jeux d’été de 2024, les opérations de mise en place du Comité d’Organisation et de la Société de Livraison des Ouvrages Olympiques (SOLIDEO) s’accélèrent.
Par Décret en date du 26 octobre 2017, Nicolas Ferrand a ainsi été désigné « préfigurateur » de la SOLIDEO, autrement dit, un poste hautement stratégique puisqu’il aboutira in fine à une fonction de Directeur Général de la structure.
A la suite de cette nomination, le futur COJO de Paris 2024 recherche à son tour un Directeur Général. Le poste, occupé durant la phase de candidature par Étienne Thobois, a en effet été soumis à candidature pour répondre à un souci de transparence quant au recrutement.
Sur son site Internet, Paris 2024 précise d’ailleurs que « les candidats contacteront le cabinet Odgers Berndtson par mail.
Clôture des candidatures le vendredi 1er décembre 2017 à 16 heures ».
Néanmoins, les tensions internes pourraient avoir joué une incidence quant à la mise en place de ce dispositif ; Étienne Thobois ne faisant pas l’unanimité au sein de l’Hôtel de Ville de Paris et ce, en dépit de son expérience avérée dans la sphère olympique.
Quoiqu’il en soit, à l’issue de cette première phase – pour laquelle Étienne Thobois devrait candidater – une seconde étape devra être franchie par les postulants.
Ainsi, une short-list de candidats sera établie pour être auditionnée devant un panel de personnalités en lien direct avec le futur COJO. Tony Estanguet, en sa qualité de Président de la structure, mais aussi Guy Drut, du fait de ses fonctions de membre du Comité International Olympique (CIO), feront partie de ce panel, qui comprendra également Denis Masseglia et Emmanuelle Assmann – respectivement Président du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) et Présidente du Comité Paralympique et Sportif Français (CPSF) – ainsi que des représentants des pouvoirs publics (État, Région Île-de-France et Ville de Paris).
Le recrutement du Directeur Général revêt un intérêt particulier, tant la fonction sera essentielle aux travaux du COJO au cours des prochaines années et jusqu’à l’ouverture des Jeux de 2024.
En effet, comme le précise l’annonce de recrutement, « sous l’autorité du Président du Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques, le(a) Directeur(trice) général(e) met en œuvre la stratégie définie par les instances dirigeantes du COJO, dans le respect du cahier des charges établi par le CIO.
Il / Elle pilote l’activité du COJO pour en garantir l’excellence, la cohérence générale et le respect des délais et du budget ».
Conformément à cette mission, le futur dirigeant devra travailler en étroite coopération avec la SOLIDEO et ce, dans un souci d’efficacité et de cohérence quant à la mise en œuvre du projet olympique et paralympique.
Une fois recruté, le Directeur Général aura aussi pour mission d’assurer le recrutement des équipes qui composeront le COJO, et sera un relais important entre le Comité d’Organisation et l’ensemble des parties prenantes au projet, autrement dit, outre le Mouvement olympique et paralympique, les institutionnels et les partenaires privés.
Au-delà de la compétence liée au management des équipes et au relationnel avec les différents interlocuteurs, l’expérience sera sans nul doute un élément-clé dans le cadre du recrutement du Directeur Général. Ce dernier devra en effet superviser la communication de Paris 2024 à l’échelle nationale et internationale.
Un rôle déterminant dans l’optique de lier des partenariats pour les Jeux de 2024.
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