A l’aune d’une contribution augmentée dans les préparatifs des Jeux de Milan-Cortina 2026, l’actuel gouvernement italien avait amorcé cet été une entrée dans la gouvernance du Comité d’Organisation de l’événement. Néanmoins, face à un calendrier contraint, la nomination du nouveau Directeur Général devrait in fine incomber au successeur de Mario Draghi à la tête du Palazzo Chigi.
Au cours des derniers mois, le Président démissionnaire du Conseil italien aura tâché de reprendre peu à peu la main sur les préparatifs retardés des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de 2026.
Si l’accroissement de la participation budgétaire de l’État a été un marqueur déterminant, Mario Draghi devait également procéder à la nomination du nouveau Directeur Général de Milan-Cortina 2026, en remplacement de Vincenzo Novari en poste depuis la fin de l’année 2019.
Toutefois, les hésitations concernant les profils susceptibles de reprendre le flambeau d’un poste hautement stratégique, mais surtout l’imminence des élections législatives anticipées provoquées par la démission de Mario Draghi, devraient conduire à un report de ladite nomination selon la presse transalpine.
Avec ce report plus que probable, il est désormais à attendre à minima jusqu’au début du mois d’octobre pour connaître l’identité du nouveau Directeur Général, le temps que les résultats sortis des urnes – le 25 septembre – ne dévoilent la couleur de la nouvelle majorité ou de la coalition qui sera amenée à diriger l’Italie, et qu’un gouvernement ne soit présenté au Parlement et au pays.
A en croire les derniers sondages, la coalition de centre-droit – et d’extrême-droite – est en position de force. Une enquête de l’institut IPSOS menée les 29 et 30 août 2022 projette ainsi la coalition à 46,4% des intentions de vote, contre 29,9% pour l’alliance de centre-gauche, mais encore 13,4% au Mouvement 5 Étoiles (M5S).
En tête de cette poussée, le parti Fratelli d’Italia devrait s’adjuger le poste de Président du Conseil, ou plutôt de Présidente du Conseil, Giorgia Meloni étant en capacité de devenir la première femme à occuper de telles fonctions en Italie.
Dès lors, il lui reviendrait la responsabilité de nommer le remplaçant de Vincenzo Novari, en tenant compte également de l’avis des Collectivités associées au projet. Les oppositions partisanes devront cependant céder la place à l’intérêt général sur cet épineux dossier et ce, afin de ne pas engendrer un retard supplémentaire dans la structuration de la gouvernance et, par ricochet, dans les préparatifs des JO 2026.
