A deux ans des Jeux de Paris 2024, et alors que le projet de centre aquatique du Fort d’Aubervilliers doit permettre l’aménagement d’un site d’entraînement pour les futurs compétiteurs, le chantier est aujourd’hui menacé par une nouvelle suspension des travaux ordonnée par la Cour Administrative d’Appel de Paris.

Déjà suspendus durant deux mois, entre le 20 septembre et le 23 novembre 2021, les travaux du futur centre aquatique du Fort d’Aubervilliers vont à nouveau être interrompus, suite à la décision prise ce mercredi 09 mars par la Cour Administrative d’Appel de Paris.
La Cour devait en effet se prononcer sur un référé-suspension déposé à l’initiative d’associations environnementales opposées à l’extension du projet sur le secteur des Jardins ouvriers, de même que par quelques-uns des occupants desdits jardins.
Ces derniers se basaient notamment sur l’arrêt pris par cette même Cour le 10 février, décision qui enjoignait le Président de l’Établissement Public Territorial de Plaine Commune à revoir sa copie concernant les contours Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) et ce, dans un délai de quatre mois à compter de la notification de l’arrêt, soit jusqu’au 10 juin 2022.
Or, en dépit de cette décision, les travaux ont pu se poursuivre, même si des actions militantes sont survenues au cours des dernières semaines pour perturber le bon déroulement du chantier, en ralentissant le flux des camions sur le site.

Aujourd’hui, le nouveau coup de frein porté par la Cour Administrative d’Appel de Paris risque d’impacter encore davantage un chantier déjà contraint par un calendrier serré, le centre aquatique du Fort d’Aubervilliers devant être livré en fin d’année 2023 ou début d’année 2024 au maximum, pour assurer la venue des athlètes avant et pendant les Jeux qui auront lieu à l’été 2024.
Pour espérer sauver cet équipement dans la cartographie des préparatifs olympiques et paralympiques, et comme précédemment évoqué, les autorités locales et intercommunales – la Ville d’Aubervilliers et l’EPT de Plaine Commune – ainsi que la Société de Livraison des Ouvrages Olympiques (SOLIDEO) pourraient rapidement être dans l’obligation de revoir le périmètre du futur ouvrage, en réduisant en particulier l’emprise extérieure de ce dernier.
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