Depuis que les autorités locales de Salt Lake City (Utah, États-Unis) ont annoncé leur intention de présenter une candidature pour l’organisation des Jeux d’hiver, le projet faisait figure de favori pour porter les couleurs américaines.
Aujourd’hui, le Comité Olympique des États-Unis (USOC) a formellement acté le principe d’une candidature de la Ville Hôte des Jeux de 2002, préférant ce dossier à celui soumis par Denver (Colorado).

Les arguments de Salt Lake City faisaient clairement pencher la balance avant même qu’une délégation de l’USOC ne visite les équipements des deux villes en lice, courant novembre 2018. Il faut dire que les arguments en question apparaissaient surtout comme des atouts purs et simples.
De fait, la candidature de l’Utah bénéficie depuis plusieurs années d’un appui institutionnel et populaire majeur, avec en outre le soutien non-négligeable de Mitt Romney, personnalité politique américaine de premier plan et ancien Président du Comité d’Organisation des JO 2002.
La qualité et le nombre d’infrastructures existantes – et en partie héritées de cette dernière échéance olympique – ont aussi été des atouts-clés du dossier de Salt Lake City, sans oublier les intentions d’ores et déjà formulées, comme par exemple la rénovation prévue du Rice-Eccles Stadium, Stade Olympique des Jeux en 2002 et possible écrin des Cérémonies d’ouverture et de clôture en 2030.
Dans une déclaration à l’issue du vote du Conseil d’administration de l’USOC, Larry Probst, Président de l’institution olympique américaine a salué l’engagement des deux villes et a justifié le choix de Salt Lake City :
Nous sommes extrêmement chanceux de pouvoir choisir parmi plusieurs villes disposées et en capacité, mais au final, nous pensons que Salt Lake City nous donnera les meilleures chances d’assurer un retour des Jeux d’hiver aux États-Unis.

Avec le choix de l’USOC, Salt Lake City va à présent pouvoir affiner son concept et ce, avec un temps d’avance plus que confortable ; le Comité International Olympique (CIO) étant encore focalisé sur la course à l’échéance hivernale de 2026.
Après Los Angeles pour 2028, l’USOC s’engage en tout cas dans une nouvelle voie avec l’espoir non dissimulé de décrocher une fois encore le Graal olympique. L’instance américaine va dès lors pouvoir établir de solides connexions avec le CIO avec un dialogue régulier sur l’hypothèse d’une candidature aux Jeux d’hiver.
Si l’ambition américaine devait in fine aboutir, les États-Unis se retrouveraient dans une situation singulière, avec la tenue successive des Jeux d’été et des Jeux d’hiver.
On prenant en compte l’organisation de la Coupe du Monde de football en 2026 – conjointement avec le Canada et le Mexique – le Pays de l’Oncle Sam serait même sur un alignement parfait des planètes sportives, avec la tenue sur son sol des trois plus grands événements internationaux.
De quoi dégager une manne financière conséquente en ce qui concerne les revenus issus du marketing.
_________________________
17 pensées