En avril dernier, le Conseil de Paris donnait son feu vert à la candidature olympique de Paris 2024. Deux mois plus tard, l’une des rivales de la capitale française dans la course à l’organisation des Jeux d’été a également franchi le pas et a obtenu le soutien des élus locaux.
Ce jeudi, le Conseil Municipal de Rome (Italie) a ainsi approuver officiellement la candidature olympique à une écrasante majorité : 38 pour, 6 contre.
Ce soutien institutionnel mais surtout politique était attendu et devrait permettre de renforcer un projet qui pour l’heure, se construit dans la discrétion mais avec efficacité sans oublier l’appui de certains acteurs incontournables dans la sphère olympique de ces dernières années.
“Le défi qui nous nous apprêtons à lancer est difficile et ambitieux, mais notre ville – avec son passé antique, ses nobles traditions et son désir de modernité et de changement – a tout ce qu’il faut pour gagner.
Notre ville dispose notamment d’une ferveur sportive et culturelle et d’une certaine qualité de vie.
Les Jeux Olympiques et Paralympiques ne seront pas seulement un événement de deux semaines à l’été 2024. De notre point de vue, cela constituera un héritage pour notre ville. Comme pour les Jeux de Barcelone qui ont changé le visage de la ville ou comme les Jeux d’hiver de Turin qui ont contribué à construire une nouvelle identité.
Je suis désolé pour mon amie Anne Hidalgo, pour mon collègue de Boston, Marty Walsh, et pour tous les Maires qui feront avancer leur candidature respective, mais Rome a toutes les cartes, la volonté et la fierté pour gagner”a affirmé le Maire de Rome, Ignazio Marino, dans le cadre de la séance du Conseil.
L’été qui s’ouvre sera sans nul doute l’occasion pour le Comité de Candidature de Rome 2024, de préciser et de finaliser le projet olympique.
Selon toute vraisemblance, il devrait reprendre la majeure partie des axes du concept développé – et avorté – pour les JO 2020, tout en intégrant l’implantation éventuelle du Village des Athlètes au cœur du quartier Tor Vergata.
Le coût de la candidature ainsi que les premières ébauches du budget d’organisation devront également être affinés.
Il y a trois ans, un rapport mentionnait le fait que l’accueil des Jeux dans la “Ville Éternelle” pouvait représenter une coquette somme d’environ 10 milliards d’euros. Un investissement que Rome ne peut toutefois assumer seul. L’État devra donc mettre la main à la poche lui aussi. Une exigence que le Gouvernement de l’époque n’avait pas voulu confirmée, entrainant en conséquence, le retrait de la candidature aux JO 2020.
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