Fidèle à sa philosophie d’associer les territoires et de créer les conditions d’un événement populaire, tout en profitant du fait que la France possède le deuxième domaine maritime le plus vaste au monde, le Comité d’Organisation des Jeux (COJO) de Paris 2024 a levé le voile sur un « Relais des océans » qui se traduira par la venue de la flamme olympique dans cinq territoires ultramarins au printemps 2024.
En proposant l’installation des épreuves olympiques de surf en Polynésie française, les organisateurs des Jeux d’été de 2024 avaient déjà envoyé le signal d’un projet désireux d’inclure les Outre-mers à la célébration du rendez-vous sportif planétaire.
Présents au quatre coins du globe, ces derniers sont aussi intrinsèquement liés au sport tricolore, nombre de sportifs en activité ou en retraite étant natifs de ces territoires parfois très éloignés de la métropole.
Aujourd’hui, une nouvelle étape de ce processus visant à associer les territoires ultramarins aux Jeux a été enclenchée, avec la présentation du tracé du Relais de la flamme olympique et, au sein de celui-ci, le dévoilement spécifique d’un Relais des océans.
Ce dernier conduira de fait à la traversée de cinq territoires entre l’océan Atlantique, l’océan Indien et l’océan Pacifique entre le 08 et le 17 juin 2024 inclus.
Concrètement, la flamme de Paris 2024 sillonnera à tour de rôle la Guyane, La Réunion, la Polynésie française, la Guadeloupe et enfin la Martinique.
Pour relever ce défi inédit dans l’histoire des Jeux – jamais la flamme n’a en effet traversé de cette façon les mers du globe – Paris 2024 a choisi de s’entourer d’un ambassadeur de premier plan pour assurer une partie du parcours, en la personne du navigateur Armel Le Cléac’h.
Vainqueur de la Solitaire du Figaro à trois reprises (2003, 2010, 2020), de la Transat AG2R par deux fois (2004, 2010), mais encore de la Transat anglaise (2016), sans oublier bien sûr le Vendée Globe en 2016-2017, après avoir été second de la mythique course en 2008-2009 et 2012-2013, le skipper français aura pour mission de conduire la flamme des Jeux depuis Brest (Finistère) jusqu’aux Antilles, où elle séjournera successivement en Guadeloupe et en Martinique entre le samedi 15 et le lundi 17 juin 2024.
Actuellement, Armel Le Cléac’h et Paris 2024 travaillent de surcroît à la constitution d’un équipage de choix qui accompagnera le skipper à bord du trimaran Maxi Banque Populaire XI, équipage qui sera composé de sportifs ayant marqué de leur empreinte les Jeux et le sport français en général.
Mais avant d’atteindre les départements et régions précitées, la flamme aura toutefois d’abord touché terre en Guyane et ce, dès le dimanche 09 juin 2024.
En effet, si la flamme originelle d’Olympie (Grèce) est précieusement conservée, plusieurs lanternes allumées depuis ladite flamme peuvent être mobilisées afin de dupliquer la présence du flambeau olympique sur le territoire et d’en assurer la sécurité, tout en sachant qu’une seule torche peut être allumée durant le parcours du Relais.
Aussi, tandis qu’une lanterne transportera la flamme lors de la traversée de l’Atlantique, la torche sera quant à elle allumée en Guyane au matin du 09 juin 2024. Le Centre spatial de Kourou constituera ce jour-là une étape-majeure de cette venue historique, de même que Camopi et le fleuve Oyapock, avant que des célébrations ne soient orchestrées plus tard dans la journée à Cayenne.
Quelques jours plus tard, le Relais de la flamme quittera temporairement l’Atlantique pour se rendre dans l’océan Indien, et plus précisément à La Réunion, pour une escale annoncée au mercredi 12 juin. La Plaine des Sables, la Cité du Volcan et la Pointe de Langevin figureront parmi les sites traversées par l’esprit olympique, la flamme achevant ensuite son périple réunionnais à Saint-Denis.
Pour la suite du Relais des océans, la flamme gagnera le Pacifique où elle sera accueillie en Polynésie française durant la journée du jeudi 13 juin, sur l’île de Tahiti, à Papeete et évidemment dans le secteur de la mythique vague de Teahupo’o.
Deux jours plus tard, le flambeau des Jeux accostera en Guadeloupe après avoir été débarqué du trimaran Maxi Banque Populaire XI. Pour sa première journée aux Antilles, samedi 15 juin 2024, la flamme traversera l’île de Grande-Terre, avec notamment Pointe-à-Pitre et le Musée du Mémorial ACTe, également connu sous le nom de Centre caribéen d’expressions et de mémoire de la Traite et de l’Esclavage, avant d’arriver à Baie-Mahault sur l’île de Basse-Terre.
La Martinique – terre de l’homme de lettres Aimé Césaire (1913-2008) – hébergera enfin le Relais des océans le lundi 17 juin. La célèbre Montagne Pelée et Saint-Pierre seront au cœur de cette visite dont les célébrations seront conclues en fin de journée à Fort-de-France.
Ainsi que l’a affirmé Armel Le Cléac’h qui navigue sur le Maxi Banque Populaire XI depuis la mise en eau de celui-ci en 2021, année où le maxi-trimaran de 32 mètres fut d’ailleurs baptisé par Tony Estanguet, Président du COJO de Paris 2024 :
Je suis très fier de participer à cet événement historique.
Nous sommes très heureux d’aller à la rencontre de tous ceux qui ont la même passion pour la mer que nous, en Bretagne et aux Antilles, et qui vivent depuis des années de grands moments de course au large.
C’est un honneur et une grande responsabilité de prendre part à cette fête et de conduire la flamme olympique de l’autre côté de l’Atlantique, et un bonheur de partager ces émotions avec tous les Français.
Pour sa part, le Directeur du Développement auprès de Banque Populaire, l’un des Parrains officiels du Relais de la flamme, a rappelé l’engagement du groupe bancaire pour la voile et son attachement à la réalisation du maxi-trimaran.
Comme l’a notamment exposé Pierre-Laurent Berne :
En tant que Banque de la Voile depuis près de 35 ans, c’est évidemment une immense fierté de pouvoir apporter la flamme olympique jusqu’aux Antilles à bord de notre bateau. Cet événement est l’occasion pour Banque Populaire de participer à l’enthousiasme et à l’engouement qui vont fédérer l’ensemble des Français.
Nous sommes heureux, aussi, d’associer tous les acteurs français qui ont œuvré à la construction de ce bateau qui concentre ce qui se fait de mieux en matière de technique et d’innovation. Il est la meilleure illustration du savoir-faire des entreprises, des PME et des artisans, qui contribuent à faire rayonner la réussite de notre pays.
