En Suède, l’étude préliminaire autour d’une candidature olympique et paralympique pour les Jeux d’hiver de 2030 se poursuit, avec notamment l’inspection de sites potentiels comme la patinoire Scaniarinken située à Södertälje, dans le Comté de Stockholm.
En envisageant de présenter une nouvelle offre au Comité International Olympique (CIO), après l’échec de la candidature établie pour l’édition 2026 finalement attribuée à Milan-Cortina (Italie), les autorités sportives suédoises entendent s’appuyer en grande partie sur les fondamentaux du précédent projet, dans un souci de durabilité avec la promesse de ne pas engager de construction pérenne.
Aussi, après avoir sanctuarisé la participation attendue de Falun – pour l’accueil du saut à ski et du combiné nordique – et après un rapprochement stratégique avec la Lettonie pour le bobsleigh, la luge et le skeleton, l’étude préliminaire devrait également acter l’intégration au dispositif de la patinoire Scaniarinken.
Plus tôt ce mois-ci, une inspection a en tout cas été conduite sur place, avec la présence d’une délégation du Comité Olympique de Suède (SOK), du Comité Paralympique suédois (SPK) et de la Confédération Nationale des Sports (RF), soit les trois entités à la manœuvre pour une candidature.
Comme l’a d’ailleurs souligné la Secrétaire Générale du SOK, Åsa Edlund Jönsson, après cette visite in situ :
C’est une belle arène, avec une organisation logistique qui est habituée à gérer les événements, ce qui est une chose importante pour nous.
Bâtie dans les années 1970 à Södertälje, dans le Comté de Stockholm, et propriété de la Ville depuis 2015, la patinoire fut déjà de la partie pour la candidature développée dans l’optique des JO 2026.
A l’époque, l’enceinte de 6 200 places – dont 5 800 places assises – fut ainsi proposée pour la tenue du tournoi de hockey-sur-glace, conjointement avec l’Ericsson Globe de Stockholm qui aurait été en position de recevoir les phases finales du tournoi au regard de sa jauge plus conséquente de 13 000 places en configuration Jeux.
Renommé l’Avicii Arena, le Globe de la capitale suédoise devrait lui-aussi figurer en bonne place dans le cadre de l’étude préliminaire, renforçant de facto la dimension d’héritage et la prise en considération des impératifs de sobriété financière.
A noter qu’au moment de la précédente candidature, des aménagements olympiques avaient été projetés sur ces deux installations existantes, avec, pour la patinoire de Södertälje, un effort à hauteur de 2,5 millions de dollars (valeur 2018), et pour le Globe de Stockholm, un investissement de 4 millions de dollars. En cas d’attribution des Jeux, ces deux enveloppes budgétaires auraient intégralement été supportées par le Comité d’Organisation.
