Tokyo 2020 : La flamme olympique désormais entre les mains du Japon

La flamme olympique allumée jeudi 12 mars est désormais entre les mains des autorités sportives du Japon. Ce jeudi matin, une cérémonie de passation organisée à huis-clos, a en effet permis de transmettre le flambeau entre grecs et japonais.

Cérémonie de passation de la flamme olympique des Jeux de Tokyo 2020, jeudi 19 mars 2020 au Stade Panathénaïque à Athènes (Crédits – Tokyo 2020)

Quelle étrange image que celle du Stade Panathénaïque, balayé par le vent et vide de tout spectateur, ou presque.

Hormis quelques officiels, installés à bonne distance dans les travées de marbre de l’édifice antique, et les représentants des parties présents sur la piste autour d’une vasque, la cérémonie de passation de la flamme olympique des Jeux d’été de 2020 s’est démarquée des éditions passées du fait de son caractère singulier.

En lieu et place des festivités traditionnelles, les autorités ont en effet décidé de jouer la carte de la sécurité, en maintenant la cérémonie mais dans un périmètre des plus restreints, épidémie du Coronavirus oblige. Pas de public donc, mais une retransmission assurée en direct sur le site Internet de Tokyo 2020 et sur les canaux de la Chaîne Olympique.

Passation de la torche olympique entre Spyros Capralos, Président du Comité Olympique Hellénique, et Naoko Imoto, ancienne nageuse et représentante du Comité d’Organisation de Tokyo 2020, jeudi 19 mars 2020 (Crédits – Tokyo 2020)

Tandis que les drapeaux de la Grèce et du Japon ont été hissés de part et d’autre de la bannière olympique, après la diffusion des hymnes respectifs, Lefteris Petrounias, Champion Olympique aux anneaux (gymnastique) aux Jeux de Rio 2016, puis Katerina Stefanidi, Championne Olympique du saut à la perche lors de ces mêmes Jeux, ont parcouru l’enceinte avant que la vasque en forme de colonne grecque ne soit embrasée.

Après une allocution centrée sur l’union et la solidarité et la diffusion de messages vidéos, le Président du Comité Olympique Hellénique, par ailleurs membre du Comité International Olympique (CIO), Spyros Capralos, a alors pu remettre en fin de matinée la torche olympique à l’ancienne nageuse nippone, Naoko Imoto.

Esquissant un léger sourire malgré le contexte anxiogène de ces derniers jours, cette dernière – résident en Grèce – a été mobilisée au pied levé par le Comité d’Organisation des Jeux (TOCOG), soucieux de ne pas faire le déplacement initialement prévu à Athènes.

A présent, la flamme olympique – installée dans une lampe dorée gravée de l’emblème des JO 2020 – va pouvoir prendre la direction de Tokyo à bord d’un avion spécialement affrété à cet effet.

Naoko Imoto, ancienne nageuse et représentante du Comité d’Organisation des Jeux d’été de Tokyo 2020, lors de la cérémonie de passation de la flamme olympique, jeudi 19 mars 2020 (Crédits – Tokyo 2020)

Comme précisé dans un précédent article, la crise sanitaire liée au Coronavirus, a également conduit les autorités nippones à revoir les plans concernant l’arrivée de la flamme dans la Préfecture de Miyagi et le départ du relais. Ce dernier sera ainsi fermé au public, tout du moins pour les premières semaines, et traversera comme convenu les différentes régions du Japon avant de progressivement rejoindre la capitale, hôte des Jeux, à compter du 24 juillet 2020.

En espérant bien sûr que l’évolution de la situation n’entraîne pas un changement dans l’organisation et, le cas échéant, un report de la manifestation olympique et paralympique.

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