Élément-phare de l’Agenda Olympique 2020, le registre des consultants a été lancé la semaine dernière par le Comité International Olympique (CIO).
Cette nouveauté vise à rendre plus transparent le lobbying olympique, aspect de la procédure de candidature qui est régulièrement critiqué et dénoncé comme étant une fine frontière avec la corruption. Cet apport est également destiné à renforcer la lisibilité de la nouvelle procédure de candidature.
De fait, “tous les consultants souhaitant participer à, ou soutenir, une candidature à l’organisation des Jeux Olympiques doivent être inscrits au registre des consultants établi par le CIO sur la liste de la ville concernée.
L’inscription au registre est une condition préalable à la prestation de services et/ou à la signature d’un contrat d’engagement par le Comité National Olympique (CNO) et/ou la ville”.
Ce registre n’est pas le seul élément que devront prendre en considération et accepter les consultants.
Ainsi, comme le stipule la Recommandation 3, point 4 de l’Agenda une “acceptation formelle du Code d’éthique du CIO et des règles de conduite par ces consultants et lobbyistes sera une condition préalable à l’inscription sur ce registre”.
Pour l’heure, trois villes intéressées par l’échéance olympique de 2024 sont épaulées par des consultants qui se sont d’ores et déjà enregistrés au registre du CIO.
Et Paris figure parmi ces villes, ce qui confirme sans nul doute l’imminence d’une annonce officielle de candidature.
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