Lors de l’Assemblée Générale du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), Denis Masseglia, a évoqué l’éventuelle candidature de la France à l’organisation des JO d’été 2024.
Selon lui, « l’automne 2014 marquera un rendez-vous important et même essentiel selon le résultat de l’étude pour laquelle 14 groupes de travail sont mobilisés afin de déterminer s’il est opportun ou non de se lancer dans une nouvelle aventure olympique.
Si l’étude donne un résultat positif, la période d’octobre [2014] à avril [2015] serait consacrée à de la communication pour l’adhésion du public, à trouver les sources de financement et à définir la gouvernance d’un Comité de Candidature.
Précédemment, on déclarait une candidature et on construisait après. Là, on fait le chemin inverse : une fois qu’on aura tout bâti, déclarer : oui, on y va ! ».
Signe de cette nouvelle stratégie, le Secrétaire d’État aux Sports, Thierry Braillard, a rappelé que la décision officielle revenait exclusivement au CNOSF et à son Président.
Interviewé dans le cadre de l’émission « Intégrale Sport » sur RMC, le Secrétaire d’État a ainsi souhaité « éviter les effets de manche. Il faut que le Mouvement sportif s’approprie une éventuelle candidature, tout comme les Collectivités locales et l’État.
Si nous sommes candidats, il faut que la décision soit prise dans un an. On a un an pour réfléchir à tout ça.
On ne peut pas demander des efforts et, dans le même temps, regarder sans compter. Il faut bien poser les choses.
Valérie Fourneyron avait eu l’excellente idée de créer une infrastructure internationale avec Bernard Lapasset, qui s’y connait parfaitement dans les arcanes internationales du sport, comme Président. Mais pas d’effet d’annonce.
Le premier qui devra l’annoncer sera Denis Masseglia, Président du CNOSF ».
La lettre d’intention de candidature devant être remise au Comité International Olympique (CIO) en septembre 2015, le CNOSF et le gouvernement français ne prendront une décision définitive qu’en juin 2015.
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