L’éventuelle candidature olympique de Hambourg (Allemagne) à l’organisation des Jeux d’été de 2024 bénéficie d’un soutien important auprès des citoyens de la ville.
Ainsi, un sondage réalisé par Mafo.de, révèle un taux d’adhésion de 64,7%*.
En janvier dernier, un précédent sondage démontrait là aussi un fort engouement populaire pour une candidature aux JO. En effet, près de 60% des sondés s’étaient prononcés en faveur d’un tel projet.
Dans l’optique d’une candidature, les autorités locales ont déjà fait savoir qu’elles organiseraient une vaste consultation auprès de la population.
Néanmoins, de tels sondages sont de bonne augure pour le Comité Olympique Allemand (DOSB), désireux de présenter un projet olympique après les échecs de Munich 2018 et Munich 2022 pour les JO d’hiver.
Intéressées par l’événement olympique, Berlin et Hambourg seront fixés par le DOSB d’ici la fin de l’année 2014.
Une candidature de Hambourg serait une bonne chose, et la ville a ses chances.
D’une, avoir un tel soutien de la population à ce niveau de la course est une bonne chose, surtout quand on sait les problèmes qu’a eu Munich 2022… Et le CIO y sera sensible.
De deux, Hambourg représenterait un choix sûr : en Europe, pays sûr économiquement, 2ème plus grand ville du pays, une économie tournée vers la technologie, la chimie, la médecine et l’aéronautique (donc concrètement, du lourd !)… C’est exactement ce que recherche le CIO ! Et son président ne va pas s’en plaindre. C’est même un choix plus sûr que Berlin (dont la situation économique est LARGEMENT moins agréable…), même si cette ville a déjà eu les JO. Hambourg serait une belle occasion de changer de panorama (ce qui est une bonne idée après Tokyo, déjà ville au passé olympique).
Maintenant, qui de l’Allemagne ou de la France a le plus de chance, telle est la question…
Certes, mais Hambourg n’est pas une ville très connue au niveau international. Face à Paris, Rome, Istanbul, L.A. ou une autre ville américaine, voire l’Afrique du Sud, ce sera dur pour elle de faire la différence.
De même, l’Allemagne a été servie avec Bach. Et le référendum pour 2022 n’aide pas la cause allemande.
Mais techniquement et économiquement, la candidature sera redoutable, c’est certain.