Alors que la capitale norvégienne Oslo organisera un référendum le 09 septembre prochain, la cité bavaroise de Munich prévoit un scrutin similaire le 10 novembre, dans le cadre d’une probable candidature aux Jeux d’hiver de 2022.
Les deux villes pourraient se retrouver en concurrence frontale pour obtenir l’événement olympique. Elles pourraient également devoir batailler avec la catalane Barcelone.
Néanmoins, pour le Maire de Munich, Christian Ude, “une fois l’obstacle du référendum levé, nous aurons un chemin relativement facile devant nous.
Nous n’avons aucune rivale comparable à PyeongChang”.
Recalée à deux reprises par le Comité International Olympique (CIO) pour les Jeux de 2010 et 2014, la ville sud-coréenne de PyeongChang avait finalement réussi à s’imposer pour l’organisation des JO d’hiver 2018, face à Munich et Annecy.
Pour l’échéance 2022, seules des villes européennes ont fait connaître leurs intentions jusqu’à présent, les États-Unis préférant miser sur les Jeux d’été de 2024. Si cela se confirme, Munich partirait indéniablement avec un certain avantage sur ces adversaires, disposant déjà d’un solide projet basé sur une réutilisation des sites de l’Olympiade de 1972 et sur une récente candidature olympique.
Cinquante ans plus tard, la cité rêve de devenir la première Ville Olympique à accueillir les Jeux d’été et les Jeux d’hiver.
Un rêve qui devra toutefois franchir plusieurs obstacles, à commencer par le référendum du 10 novembre. Car loin d’être une formalité, le scrutin pourrait constituer un possible handicap pour la ville de Bavière, surtout si le résultat s’avère serré entre les partisans du “Oui” et ceux du “Non”.
De fait, pour le Maire de Munich, “les adversaires aux Jeux ont vraiment une chance de stopper la candidature olympique lors du vote populaire à Munich”.
Selon lui, même un vote défavorable à Garmish-Partenkirchen n’aurait pas le même retentissement qu’un tel résultat dans l’une des plus grandes villes d’Allemagne.
Dès lors, “la clé sera de savoir si les supporteurs de la candidature – qui ont pour l’heure une majorité stable – seront suffisamment motivés pour former une majorité solide lors du vote.
Nous savons parfaitement que les adversaires d’un projet ont cette capacité à se mobiliser davantage que ceux qui y sont favorables”.