Favorite depuis de longs mois, la ville d’Oslo se trouve aujourd’hui dans une impasse et ce, à dix jours du dépôt officiel des dossiers de requérance auprès du Comité International Olympique (CIO).
Candidate à l’organisation des Jeux d’hiver 2022, la capitale norvégienne doit en effet faire face à une fronde populaire persistante et à un faible engouement de la classe politique dans son ensemble.
Or, en l’absence de ces deux soutiens, aucune candidature olympique ne peut arriver à son terme.
Pour inverser la tendance, le Comité de Candidature d’Oslo 2022 multiplie les initiatives pour présenter son concept en espérant un regain d’intérêt de la part de la population d’Oslo et plus largement, de toute la Norvège.
Sur le plan politique, le Maire de la Ville, Stian Rosland Berger, estime que le Parlement se prononcera d’ici l’été voire même au début de l’automne.
De son côté, Gerhard Heiberg, membre du CIO, pense “que nous avons le temps.
Quand vous parlez aux politiciens individuellement, ils peuvent avoir un avis positif”.
Mais le temps est d’ores et déjà compté. La Commission Exécutive du CIO désignera en effet les Villes Candidates début juillet.
Sans garanties gouvernementales avant cette échéance, il n’est pas certain qu’Oslo puisse être en capacité de poursuivre l’aventure. Cet élément pourrait affaiblir la ville norvégienne face à ses adversaires et ce, même si l’État décidait finalement de soutenir le projet en janvier 2015, date de remise des dossiers de candidature et des garanties financières.
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