Le 14 mars prochain, les cinq villes en course pour les Jeux d’hiver de 2022 devront déposer auprès du Comité International Olympique, les réponses au question de requérance.
D’ici là, Oslo (Norvège) tentera de convaincre le Gouvernement de soutenir financièrement le projet de candidature.
Car malgré un solide dossier technique, un budget viable et une réelle ambition, Oslo 2022 n’a pas encore obtenu les garanties financières nécessaires à la poursuite de l’aventure olympique.
Selon le Maire de la capitale norvégienne, Stian Berger Rosland, le Parlement ne s’exprimera pas avant l’été voire même l’automne concernant lesdites garanties.
Un délai trop long aux yeux des partisans de la candidature et de l’institution olympique, puisque le CIO sélectionnera officiellement les Villes Candidates courant juillet.
Mais pour Gerhard Heiberg, membre norvégien du CIO, « nous ne sommes pas au bord du gouffre.
Je pense que nous avons le temps, je pense que nous allons convaincre le Gouvernement et le Parlement, en discutant individuellement avec les membres.
Nous n’en sommes pas encore là, mais je pense que nous allons y arriver en temps voulu ».
Outre l’appui politique, Oslo 2022 doit aussi obtenir le soutien populaire.
Sur ce point, Oslo est là aussi en difficulté, puisque les derniers sondages font état d’un désamour de plus en plus ouvert envers la candidature olympique.
Le Maire espère toutefois pouvoir inverser la tendance.
Selon lui, « nous allons aller de l’avant avec notre campagne nationale afin d’obtenir le soutien enthousiaste de la population ».
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