Avant de devenir l’un des éléments structurants de l’héritage matériel des Jeux d’été de Paris 2024, le gymnase du Bourget (Seine-Saint-Denis) sera l’an prochain le site d’entraînement des athlètes engagés dans les épreuves d’escalade.

Implanté au sein du nouveau Parc sportif et scolaire du Bourget, dont l’aménagement s’opère depuis 2020 en lieu et place d’anciennes installations, le futur gymnase est sorti de terre ces derniers mois.
L’enceinte et les équipements annexes déjà réalisés sous la vigilance de la Société de Livraison des Ouvrages Olympiques (SOLIDEO) – parmi lesquels les groupes scolaires et la passerelle dont le tablier a été posé cet été – laissent entrevoir le visage repensé de ce secteur limitrophe du Parc des Expositions et du Village des Médias en cours de construction sur les communes de Dugny et du Bourget.
Dans la perspective des Jeux de Paris 2024, l’édifice sportif occupera une place de choix, le gymnase devant en effet servir de site d’entraînement pour les compétiteurs sélectionnés dans les épreuves d’escalade.
Aussi, après l’installation de plus de 250 m² de panneaux photovoltaïques sur la toiture végétalisée du gymnase durant l’été, les murs d’escalade indoor ont commencé à être posés sous la charpente de bois de la salle multi-sports, sachant que l’ouvrage comprendra dans le détail, un mur de blocs recevant une homologation internationale et un mur de difficulté sur une surface globale occupant 51 mètres de long pour 10 mètres de hauteur au maximum.
Pour les Jeux, un mur temporaire outdoor sera aménagé pour l’entraînement, tandis que trois autres murs seront installés à l’extérieur du gymnase, cette fois-ci spécifiquement pour la tenue des compétitions.
Celles-ci devraient se dérouler dans une configuration offrant aux spectateurs pas moins de 6 000 places – dont 3 000 places assises, sous réserve de contraintes logistiques – sur un site qui deviendra à terme une aire de jeux à l’horizon 2025.
A l’issue de la manifestation internationale, les trois murs de compétitions et le mur d’échauffement extérieur seront démantelés avant d’être réinstallés dans une ou plusieurs Collectivités ou structures sportives et ce, sur le modèle des bassins aquatiques qui constitueront un autre volet de l’héritage olympique pour le Département de la Seine-Saint-Denis encore carencé en équipements sportifs.
Dans sa configuration post-JO, le gymnase conservera les deux murs indoor et s’appuiera par ailleurs sur la présence d’un terrain qui pourra notamment recevoir des compétitions de handball de niveau inter-régional, face à des tribunes dont la jauge fixe a été établie à 250 places.
Une zone d’accueil et des vestiaires doivent en outre être disposés, de même que des bureaux à destination des clubs locaux et des associations sportives.