JO 2030-2034 : Park City entérine sa participation au projet de Salt Lake City

En 2002, la région de Park City (Utah, États-Unis) avait été l’un des pôles majeurs de célébration des Jeux d’hiver de Salt Lake City. Plus de vingt ans après, le territoire se rêve à nouveau en destination pour une future édition du rendez-vous sportif planétaire.

Vue de Park City, Utah, États-Unis (Crédits – Park City Council)

Récemment réuni au sein de l’Hôtel de Ville de Park City – avec la présence dans l’assistance de représentants du Comité SLC-Utah – le Conseil municipal a unanimement approuvé la participation de la localité d’environ 8 500 habitants aux efforts de développement de la candidature américaine à l’organisation d’une prochaine édition des Jeux d’hiver en 2030 ou 2034.

Si le périmètre d’intégration de Park City au dispositif doit encore être délimité, il apparaissait évident que le territoire, situé à environ 45 minutes à l’Est de la capitale de l’Utah, serait un maillon essentiel d’un nouveau projet incarné par Salt Lake City.

Depuis plus de vingt ans en effet, la région toute entière bénéficie des retombées des Jeux, devenant au fil du temps l’un des principaux domaines skiables des États-Unis et une référence en matière de reconversion et d’activités saisonnières en dehors de la seule période hivernale.

Aussi, la signature d’une lettre de garantie renforce aujourd’hui la candidature américaine qui profite déjà d’une adhésion populaire élevée et d’un soutien institutionnel important. Cette dernière devrait dès lors pouvoir compter – comme pour les JO 2002 et sauf surprise – sur l’apport des sites de Park City Mountain, Deer Valley Resort, et bien sûr l’Utah Olympic Park.

La lettre de garantie constitue par ailleurs une étape-clé dans le processus à conduire entre les pouvoirs publics locaux et un futur Comité d’Organisation concernant la répartition des investissements à engager le cas échéant sur le territoire, que ce soit sur la dimension purement sportive des sites ou sur l’aspect des transports et de l’hébergement.

Comme l’a en tout cas affirmé le Conseiller municipal, Max Doilney, à l’issue de la réunion organisée plus tôt ce mois-ci, et cité par “Park Record” :

La première fois que les Jeux Olympiques sont venus ici, nous essayions de montrer que nous existions, et je pense que cette fois, nous avons l’occasion de montrer que nous savons très bien le faire, et potentiellement que nous pouvons changer le jeu en termes de comment cela se passe à l’avenir.

Vue de l’Utah Olympic Park, près de Salt Lake City, Utah, États-Unis, avec les tremplins de saut à ski, au centre, et le centre de glisse pour le bobsleigh, la luge et le skeleton, à droite (Crédits – Utah Olympic Legacy Foundation)

Durant les JO 2002, le site de Park City Mountain avait accueilli les épreuves de snowboard, ainsi que les épreuves de slalom géant masculin et féminin, tandis que Deer Valley Resort avait abrité les compétitions de ski acrobatique, de même que le slalom masculin et féminin.

L’Utah Olympic Park avait pour sa part été l’épicentre des épreuves de saut à ski et de saut pour le combiné nordique, et avait aussi organisé les épreuves de bobsleigh, de luge et de skeleton.

En février 2022, pour le vingtième anniversaire des Jeux de Salt Lake City, le souvenir des compétitions passées avait été largement célébré à Park City et dans ses alentours. Une Maison des Jeux avait notamment été installée pour l’occasion à l’initiative du Comité Olympique et Paralympique des États-Unis (USOPC), et un suivi des épreuves des Jeux de Pékin 2022 avait également été proposé.

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