A un peu plus de deux ans de l’ouverture des Jeux d’été de Paris 2024, la Semaine Olympique et Paralympique (SOP) dans les établissements scolaires prend une nouvelle dimension cette année, avec le parrainage de l’astronaute français Thomas Pesquet.

Alors que la crise sanitaire qui perdure depuis deux ans a mis en lumière les problématiques de sédentarité et du surpoids, notamment chez les plus jeunes, les parties au projet olympique et paralympique de Paris 2024 entendent profiter des préparatifs de l’événement pour insuffler une dynamique visant à adopter de bonnes pratiques.
Dans le cadre de la Semaine Olympique et Paralympique qui s’est ouverte ce lundi dans quelques 4 700 établissements français, pas moins de 700 000 élèves devraient ainsi participer à divers projets – 1 800 – élaborés au cours des derniers mois pour répondre à ces problématiques et pour donner l’envie de s’adonner à une pratique physique régulière.
Depuis 2020, la SOP s’appuie d’ailleurs sur l’instauration de 30 minutes d’activité physique quotidienne en complément du programme d’Éducation Physique et Sportive (EPS) en place dans les établissements pour se rapprocher des recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui préconise 60 minutes d’activité modérée à soutenue chaque jour.
Aujourd’hui présente dans 7 000 établissements – ils étaient 1 000 en 2018 – et dans 21 000 classes, cette mesure devrait être généralisée d’ici 2024 selon l’engagement du Président de la République, Emmanuel Macron, formulé l’an passé en marge des Jeux de Tokyo 2020. Pour la rentrée 2022, l’objectif a déjà été annoncé, à savoir 12 000 écoles mobilisées. Un chiffre qui sera ensuite doublé en 2023 pour porter le total à 24 000 écoles engagées dans cette démarche éducative et physique.
Afin d’accompagner le déploiement des 30 minutes d’activité physique quotidienne, un kit pédagogique va aussi être distribué d’ici juin 2022 dans les établissements, avec le concours de l’Agence Nationale du Sport (ANS).

Pour renforcer encore davantage la démarche, Paris 2024, le Ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, et le Secrétariat d’État auprès du Premier Ministre chargé des Personnes en situation de handicap, se sont cette année entourés d’un parrain de choix en la personne de l’astronaute Thomas Pesquet.
Très populaire auprès des Français, celui qui est récemment revenu d’une deuxième mission au sein de la Station Spatiale Internationale (ISS) – au cours de laquelle il a participé à la cérémonie de passation entre Tokyo 2020 et Paris 2024 – a d’ailleurs rappeler l’importance de pratiquer une activité physique régulière au regard de sa propre expérience.
Comme il l’a ainsi affirmé :
Dans l’ISS, on doit faire au moins deux heures d’activité sportive quotidienne pour se maintenir en forme malgré l’impesanteur. Sur Terre aussi, bouger, c’est indispensable pour rester en bonne santé !
L’accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques en France est une super occasion de transmettre à tous les jeunes le goût et les valeurs du sport, et intégrer une routine sportive dans leur journée d’école, c’est une bonne manière de commencer. Bouger 30 minutes chaque jour, ce sont de petits pas pour les enfants, mais un grand pas pour leur santé !
Parallèlement à cette prise de conscience souhaitée, la SOP 2022 propose une sensibilisation accrue au handicap, avec cette année, 90% des projets en lien avec le handicap et les Jeux Paralympiques.
Cela se traduit notamment par des initiations aux para-sports et par des rencontres avec des athlètes paralympiques. Cela passe aussi par des actions au sein des établissements du secteur médico-éducatif qui sont aujourd’hui 34 à être labellisés “Génération 2024” afin de faciliter la pratique sportive chez les jeunes en situation de handicap.
Engagement fort de Paris 2024 depuis la phase de candidature, l’aspect environnemental et climatique est également au rendez-vous de la SOP 2022, avec 80% des projets proposés qui intègrent cette thématique, et avec en outre la participation d’associations venant à la rencontre des élèves pour promouvoir un sport toujours plus responsable.