JO 2024 : David Douillet préconise l’utilisation d’installations sportives démontables

La candidature olympique de Paris 2024 entrera dans une nouvelle phase – concrète – dès le 15 septembre, avec le dépôt officiel au siège du Comité International Olympique (CIO).

A compter de cette date, les porteurs de la candidature française dévoileront les éléments-clés du dispositif envisagé pour l’été 2024 et notamment le choix des sites, ainsi que la localisation du Village des Athlètes et des équipements à construire.

(Crédits - David Douillet / Flickr)
(Crédits – David Douillet / Flickr)

Récemment interviewé par Didier Laurens pour le magazine “Les Enquêtes du Contribuable”, le double Champion Olympique et ancien Ministre des Sports, David Douillet, s’est exprimé à ce sujet et a particulièrement mis en garde contre un éventuel dérapage financier qui pourrait, le cas échéant, impacter les finances publiques.

“C’est effectivement un risque, si l’organisation des Jeux n’est pas gérée en bon père de famille. Les Jeux de 2024 représenteront un flux financier estimé à environ 6 milliards d’euros.

Si ajoutent un certain nombre d’investissements structurels qui peuvent faire déraper la facture comme, par exemple, l’amélioration de la desserte ferroviaire en région parisienne.;

Le grand atout de Paris est de disposer d’infrastructures déjà existantes comme le Stade de France. Pour faire des économies, je pense qu’une solution pourrait être d’utiliser des installations sportives démontables pour les équipements de complément. Un stade de 15 000 places, démontable, coûte, par exemple, environ 23 millions d’euros, soit 5 fois moins qu’un stade en ‘dur’. Une fois démonté, cet équipement peut être revendu. Même logique pour le Village Olympique…

C’est notamment avec ce type de solutions que l’on pourra limiter le montant de la facture supportée par les contribuables”.

Pour l’heure, l’évaluation des dépenses d’infrastructures pour Paris 2024 fait état d’un investissement global de 3 milliards d’euros, dont 1,48 milliard en provenance du secteur public.

Bien entendu – et comme pour toutes les candidatures en lice pour l’organisation des JO – un approfondissement des dépenses devra être effectué et ce, afin de préciser la répartition des postes et surtout le niveau d’investissement qui incombera, in fine et le cas échéant, aux pouvoirs publics.

5 pensées

  1. Je me trompe peut-être, mais je crois que bien que la comité de candidature de Paris avait déjà décidé que les installations sportives manquantes, à part la piscine olympique, seraient temporaires ou semi-temporaires. Donc je m’interroge sur le pourquoi de cette déclaration.

    1. Exact. Outre les équipements existants, il sera majoritairement fait appel à des installations démontables.

      Je pense que David Douillet a souhaité faire un rappel d’une conception validée. Peut-être avec maladresse.

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