En octobre prochain, les promoteurs de la candidature olympique de Barcelone 2022, présenteront leur projet auprès du Comité Olympique Espagnol (COE).
Ce projet sera le fruit de plus d’un an de travail « discret mais intense » pour reprendre les propos de Ferran Miralles, coordinateur au secrétariat des infrastructures de la Generalitat de Catalunya.
Il sera par ailleurs accompagné d’une série de propositions dans les domaines de l’urbanisme, de la mobilité et de l’environnement.
« Pour certains, il manquait à la capitale catalane, des infrastructures alpines et de ski.
Avec l’inclusion au projet des stations des Pyrénées catalanes, nous avons élaboré un projet très intéressant, possible et utile pour l’ensemble du territoire« .
Afin d’appuyer son argumentaire, Ferran Miralles rappelle en outre que dans « la dernière décennie, le Comité International Olympique (CIO) a choisi des villes puissantes, avec un bon réseau de communication, des aéroports internationaux, des hôtels et divers services. Barcelone répond parfaitement à ce profil recherché. [De plus, le projet de Barcelone-Pyrénées 2022] ne nécessitera pas d’investissements pharaoniques [compte-tenu de l’héritage des installations des Jeux de 1992] ».
Dès lors, il n’est pas impossible d’imaginer l’implantation de la patinoire olympique au sein du Palau Sant Jordi, enceinte multifonctionnelle récemment utilisée pour les Mondiaux de Natation en grand bassin.
La colline de Montjuic pourrait aussi servir de cadre pour les Cérémonies d’ouverture et de clôture au cœur du Stade Olympique Luis Companys de 1992, tandis que le quartier de la Marina del Prat Vermell pourrait être choisi pour l’implantation du futur Village Olympique.