Le Comité Olympique et Paralympique des États-Unis (USOPC) entend poursuivre sa stratégie de promotion du projet de Salt Lake City (Utah), tout en tâchant de parvenir à un accord avec LA 2028, pour ensuite déterminer l’échéance hivernale la plus adéquate entre 2030 et 2034.

Comme à l’accoutumé depuis maintenant plusieurs mois, la question de la candidature olympique et paralympique pour une future édition des Jeux d’hiver a été l’un des sujets abordés par les membres de l’USOPC à l’occasion de la dernière réunion du Conseil d’administration de l’instance, vendredi 25 mars.
Quelques semaines après la clôture des Jeux de Pékin 2022 – à une période qui coïncidait par ailleurs avec le vingtième anniversaire des Jeux de Salt Lake City 2002 – les prochaines étapes-clés du projet américain ont notamment été évoquées.
De fait, comme l’a exposé Suzanne Lyons, Présidente de l’USOPC, à l’issue d’une conférence téléphonique organisée ce lundi 28 mars, une délégation du Comité International Olympique (CIO) est attendue sur le sol américain à la fin du mois d’avril, avant que des représentants de Salt Lake City ne fassent le voyage à Lausanne (Suisse) pour rencontrer les dirigeants de l’institution olympique au mois de juin.
Grâce à ces deux visites, les porteurs de la candidature américaine auront l’opportunité de promouvoir les forces d’un projet localisé autour de la Ville Hôte des JO 2002 et des sites hérités de cet événement qui a considérablement impacté l’Utah.
Ce double rendez-vous doit aussi être l’occasion de démontrer, une fois de plus, l’unité politique et institutionnel, de même que l’appui populaire massif, dont bénéficie la candidature sélectionnée par l’USOPC dès la fin de l’année 2018. A ce sujet, le Comité SLC-Utah doit encore avoir à l’esprit les mots du Président du CIO, Thomas Bach, qui, après avoir participé à une réunion en visioconférence orchestrée en décembre 2021, avait salué “la grande unité et l’enthousiasme” de Salt Lake City.

Avec l’annonce de ces prochaines étapes, Salt Lake City et l’USOPC entendent redoubler d’efforts pour revenir sur le devant de la scène, même si l’instance américaine mise néanmoins sur le fait que le CIO ne devrait pas – sauf surprise – se prononcer sur le futur Hôte avant la prochaine Session qui se tiendra en 2023 à Bombay (Inde).
Une manière de se persuader de disposer d’une marge de manœuvre acceptable pour déminer le terrain avant d’annoncer officiellement l’échéance visée entre 2030 et 2034.
Car la mission majeure qui incombe désormais à l’USOPC est bien de parvenir à un accord avec les organisateurs des Jeux de Los Angeles 2028, au regard de la proximité calendaire de l’événement et des répercussions possibles – en particulier financières – d’une organisation des Jeux d’hiver à moins de deux ans de son pendant estival.
Le flottement constaté du côté américain profite en tout cas pour l’heure à la candidature de Sapporo (Japon) qui, en l’espace de quelques semaines, est devenue la favorite dans la course aux JO 2030, avec un projet technique élaboré et un budget récemment révisé à la baisse.
2 pensées