JO 2030 : Pour l’USOPC, Salt Lake City peut déjà reprendre le flambeau

Profitant de l’ouverture cette semaine des Jeux Olympiques d’hiver de Pékin 2022, la Présidente du Comité Olympique et Paralympique des États-Unis (USOPC) a réaffirmé avec force que Salt Lake City (Utah) est prête pour organiser une nouvelle édition des Jeux dès 2030.

Vue de l’Utah Olympic Oval et des montagnes alentours (Crédits – Utah Olympic Legacy Foundation)

Comme en marge des Jeux d’été de Tokyo 2020 l’an passé, l’USOPC entend profiter de la quinzaine olympique qui s’est ouverte ce vendredi à Pékin (Chine) pour vanter les atouts de la candidature de Salt Lake City, Ville Hôte de l’édition 2002.

En amont de la Cérémonie d’ouverture des Jeux de Pékin 2022, la Présidente de l’institution américaine, Susanne Lyons, n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler face aux médias que des discussions sont en cours avec le Comité International Olympique (CIO), même si aucune échéance – 2030 ou 2034 – n’a pour l’heure été formellement validée par la candidature, bien que 2030 semble être privilégiée.

Mais pour l’USOPC, la question de l’édition visée ne constitue en rien un frein au projet, ce dernier reposant sur l’héritage des JO 2002 et la qualité des sites présents à Salt Lake City et aux alentours.

Ainsi que l’a affirmé Susanne Lyons cette semaine :

Salt Lake City a déjà tous les sites en place. Le territoire a déjà accueilli des Jeux d’hiver, il y un très, très grand enthousiasme avec le soutien de la population locale.

Salt Lake City a fait savoir très clairement à nos partenaires du CIO qu’elle était prête et capable à organiser les Jeux dès que nous aurons besoin de nous.

Ce propos intervient au moment où Salt Lake City prépare la mise en œuvre de festivités pour célébrer le vingtième anniversaire des JO 2002, avec notamment le rallumage de la vasque olympique, des initiations sportives et des rencontres avec des athlètes américains sur et autour des sites qui ont positionné l’Utah comme l’une des destinations-phares des sports d’hiver ces deux dernières décennies.

L’intervention de Susanne Lyons est également l’occasion de mettre en exergue les forces de Salt Lake City face à la concurrence internationale, alors que le CIO a renoncé à l’établissement du traditionnel Programme des Observateurs prévu à Pékin, et surtout au moment où d’autres villes et territoires cherchent à se positionner, à l’instar de Sapporo (Japon), désireuse de surfer sur le succès des Jeux de Tokyo 2020, ou encore de Vancouver (Canada), avec l’engagement acté cette semaine du Comité Olympique et du Comité Paralympique du Canada, sans négliger aussi le projet en cours de réflexion de Pyrénées-Barcelone (Espagne).

Vue de la vasque rénovée des Jeux d’hiver de Salt Lake City 2002 (Crédits – Rice-Eccles Stadium)

Pour la candidature américaine, le problème réside avant tout dans la proximité de l’échéance 2030 avec l’organisation des Jeux d’été de Los Angeles 2028.

De fait, au-delà du dialogue ouvert avec le CIO, les discussions et négociations sont davantage à approfondir entre les porteurs du projet de Salt Lake City et les acteurs des préparatifs des JO 2028 pour convenir d’un terrain d’entente satisfaisant – économiquement parlant – pour chacune des parties.

_________________________

Indépendante et accessible gratuitement, la plateforme d’information « Sport & Société » est devenue au fil des ans une référence dans le suivi des candidatures et de l’organisation des Jeux, grâce à votre soutien régulier.

Laisser un commentaire