Quarante-huit heures après avoir dévoilé le concept de la Cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de 2024, le Comité d’Organisation (COJO) présente un sondage révélant une forte adhésion de la population française autour de la scénographie envisagée.

En officialisant ce lundi 13 décembre les contours d’une Cérémonie d’ouverture voulue comme un moment de partage ouvert au plus grand nombre dans un cadre d’exception au cœur de la “Ville Lumière”, Paris 2024 a indéniablement enclenché un nouveau cycle dans les préparatifs qui sont les siens.
De fait, loin de la scénographie traditionnelle qui repose sur une enceinte sportive dans laquelle se rassemblent plus de 60 000 spectateurs, le COJO a souhaité établir une soirée de célébration pensée pour réunir au moins 600 000 personnes sur les berges de la Seine et plus de 10 000 athlètes traversant le fleuve durant un show imaginé pour être le plus immersif possible durant 3h15.
Avec cette proposition, les organisateurs n’ont évidemment pas choisi la facilité – bien au contraire – d’autant plus si l’on regarde les défis d’une telle manifestation hors les murs.
En revanche, le risque est autrement plus limité en ce qui concerne la perception par l’opinion publique d’une Cérémonie magnifiée dans la ville. Ainsi, il ressort aujourd’hui d’une enquête conduite par l’institut IPSOS*, que 82% des Français adhèrent au concept de la Cérémonie d’ouverture présenté cette semaine.
Dans le même temps, 75% des sondés estiment que la soirée inaugurale des Jeux de Paris 2024 sera une grande fête populaire, et 80% pensent que l’événement constituera une vitrine pour la France et pour le tourisme dans l’Hexagone.

En 2022, les organisateurs vont s’atteler à affiner le concept, avec en particulier le choix d’une direction artistique annoncée pour le courant de l’année à venir.
A ce moment-là, la matérialisation de l’événement pourra s’envisager sur la base d’un décorum harmonieux et d’une projection budgétaire raisonnée.
Dans ce contexte, le Comité d’Organisation devra veiller à ne pas céder au chant des sirènes, l’ambition du projet étant susceptible de générer un certain nombre de marques d’intérêt qui pour certaines, pourraient in fine davantage nuire au projet à construire.
Or, face au risque de démesure, il y a fort à parier qu’un surcoût budgétaire significatif serait à n’en pas douter dévastateur pour l’image des Jeux de 2024 auprès d’une opinion publique qui aujourd’hui s’enthousiasme pour l’événement-phare que représente la Cérémonie d’ouverture.