Invitée ce jeudi sur France Inter à l’occasion de la sortie de son nouveau livre “Respirer”, la Maire de Paris a abordé diverses problématiques en répondant aux questions des auditeurs, notamment en ce qui concerne les nouveaux moyens de mobilité et la lutte contre la pollution atmosphérique dans la capitale.
Anne Hidalgo en a également profité pour revenir sur le sujet de l’accessibilité des transports en commun, et plus spécifiquement du métro historique, à l’approche des Jeux Olympiques et Paralympiques d’été de 2024.

Parfaitement consciente que les transports sont un domaine de compétence de la Région Île-de-France, la Maire de la capitale a ainsi à nouveau insisté sur les efforts qui doivent être menés par les Collectivités et l’État afin de rendre le plus accessible possible les lignes du métro parisien.
De manière plus globale, cette nouvelle intervention de la Maire de Maire vise aussi à assurer une meilleure prise en compte du handicap, en ne négligeant pas la dimension paralympique des Jeux et l’apport que ces derniers pourraient avoir sur la société.
Je souhaite que nous utilisions les Jeux Olympiques et Paralympiques pour faire un véritable saut qualitatif.
Je travaille beaucoup avec Emmanuelle Assmann [Président du Comité Paralympique et Sportif Français] qui porte justement toute la dimension paralympique dans cette organisation des Jeux.
Bien sûr, cela coûte de l’argent – cela ne m’a pas échappé – mais je pense que c’est tout de même aux Collectivités – avec la Région dont on sait la compétence – et à l’État de se mobiliser pour que les Jeux de 2024 soient vraiment des Jeux accessibles. On est face à un enjeu majeur.
Début septembre, et comme une réponse à la demande formulée par Anne Hidalgo lors du Conseil de Paris du mois de juillet, la Présidente de la Région Île-de-France avait elle-aussi utilisé la radio pour évoquer la problématique de l’accessibilité des transports en vue des Jeux de 2024.
Sur France Bleu Paris, Valérie Pécresse avait alors fixé un objectif de 60% du réseau accessible au moment de l’accueil de l’événement planétaire dans l’Hexagone, et en particulier dans la Région-capitale.
Le problème, c’est évidemment le train – le train de banlieue et le métro – mais nous allons mettre 1,4 milliard d’euros sur la table pour rendre ce réseau accessible petit à petit.
Notre objectif en 2024, c’est 60% du réseau accessible.
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