Il y a 14 ans jour pour jour, le Comité International Olympique (CIO) écrivait une page majeure de son histoire, en désignant Pékin (Chine) en qualité de Ville Organisatrice des Jeux Olympiques et Paralympiques d’été de 2008.
Pour la première fois, le CIO s’ouvrait à la nouvelle puissance économique mondiale et ce, malgré de nombreuses critiques en provenance d’associations de défense des Droits de l’Homme.
Sept ans plus tard, la capitale chinoise célébra les Jeux de manière spectaculaire et grandiose dans le cadre du Stade Olympique – Nid d’Oiseau – de 91 000 places au cœur d’un Parc Olympique d’envergure.
Aujourd’hui, alors que Pékin est candidate à l’accueil des JO d’hiver de 2022, les autorités de l’Empire du Milieu se sont remémorées l’élection de 2001 en marge du 11e Beijing International Sports Film Week.
Une course nocturne et le déploiement du logo de la candidature de Pékin 2022 ont notamment été organisés au centre de la ville.
Grande favorite et candidate préférée du Président du CIO de l’époque, Juan Antonio Samaranch, Pékin n’a eu aucun mal à battre ses adversaires, le 13 juillet 2001. Pour preuve, seuls deux tours de scrutin furent nécessaires pour adouber le projet olympique pékinois.
Au premier tour, Pékin rafla 44 voix, laissant ses concurrentes loin derrière : Toronto (Canada) avec 20 voix, Istanbul (Turquie) avec 17 voix, Paris (France) avec 15 voix et Osaka (Japon) avec 6 voix.
Au second tour, la capitale chinoise fut élue Ville Hôte grâce à l’apport de 56 suffrages, face à Toronto (22), Paris (18) et Istanbul (9).
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