JO 2024 : “La tenue des Jeux en Seine-Saint-Denis serait de nature à transformer le territoire” (Patrick Braouezec)

Tandis que le Conseil de Paris doit se prononcer ce lundi matin sur l’opportunité d’une candidature à l’organisation des Jeux de 2024, le Président de Plaine Commune (Seine-Saint-Denis), Patrick Braouezec, aborde la question de l’intégration des territoires limitrophes de la capitale au projet olympique, dans une interview au quotidien “Le Parisien”.

Depuis la remise de l’étude d’opportunité, en février dernier, il apparaît désormais évident que le département de la Seine-Saint-Denis sera pleinement mobilisé pour le projet tricolore. Outre l’existence du Stade de France, le territoire possède en effet plusieurs sites susceptibles d’accueillir les épreuves ainsi que le Village Olympique ainsi que le Centre Aquatique, deux des éléments majeurs qui manquent actuellement au dossier.

Pour Patrick Braouezec, le choix de la Seine-Saint-Denis réside sur plusieurs points.

Interview Patrick Braouezec

“Parce qu’on a des installations sportives, parce que les leçons de l’échec pour 2012 ont été retenues.

A l’époque, il s’agissait d’une candidature parigot-parisienne, très lisse, très aseptisée, très Amélie Poulain. On s’est trompé dans le sens à donner à la candidature, on n’a pas assumé notre côté pluriculturel.

Cette fois, le message est différent. La tenue des JO en Seine-Saint-Denis serait de nature à transformer le territoire et à accélérer des réalisations. Ce serait la garantie que les délais annoncés, notamment pour la construction du Grand Paris Express, seraient tenus.

Le 93 serait enfin considéré, il serait un territoire qui compte, on serait fiers d’accueillir les Jeux. […]

La France doit construire le meilleur dossier pour gagner, mais aussi le projet le plus porteur pour l’ensemble de la Seine-Saint-Denis”.

Le département devrait en tous cas héberger le Village des Athlètes, le foncier disponible à Paris ne permettant pas un tel aménagement (plus de 3 500 logements pérennes et une quarantaine d’hectares nécessaires).

Selon “Le Parisien”, deux sites seraient aujourd’hui privilégiés par les promoteurs de la candidature.

Le premier se trouve entre la tour Pleyel et le Stade de France, ce qui garantirait à la fois l’accessibilité – 4 lignes de métro, 2 lignes RER, point névralgique du futur Grand Paris Express – mais aussi de confort pour les athlètes avec une proximité immédiate avec le Stade des Cérémonies d’ouverture et de clôture et des compétitions d’athlétisme.

Le second se situe à cheval sur les communes du Bourget et de La Courneuve, près du Parc Georges Valbon. Cette option permettrait une urbanisation adéquat du territoire en adéquation avec les exigences de durabilité.

Interview à consulter en intégralité dans l’édition du “Parisien” (13 avril 2015)

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