Alors que le Comité Olympique des États-Unis (USOC) doit sélectionner une “short-list” de villes intéressées par l’échéance olympique de 2024, le 10 juin prochain, deux cités ont d’ores et déjà annoncé leur retrait de la course.
Ainsi, après le retrait sans réelle surprise de New York, Philadelphie (Pennsylvanie) a également indiqué qu’elle ne comptait pas poursuivre l’aventure, sans doute consciente des défis majeurs qu’elle devrait surmonter pour convaincre l’USOC puis le Comité International Olympique (CIO).
Le Maire de la ville, Michael Nutter, s’est exprimé dans un bref communiqué afin de motiver sa décision :
“Après une phase de recherche, y compris de visites et de discussions avec d’anciennes Villes Organisatrices des Jeux Olympiques, notre équipe a estimé que Philadelphie ne présenterait pas de candidature pour les Jeux Olympiques d’été de 2024.
Cependant, nous pensons que Philadelphie a ce qu’il faut pour soumissionner un projet et accueillir les JO à l’avenir.
La ville continuera en conséquence de développer ses fructueuses relations de travail avec l’USOC”.
Selon le Premier Magistrat de la ville, l’organisation d’un événement de la dimension des Jeux Olympiques, représente un coût de plusieurs centaines de millions de dollars, avec la nécessité de construire un Village Olympique ainsi que des installations sportives de grande capacité (Centre Aquatique…).
En lieu et place des Jeux Olympiques, Philadelphie et New York pourraient se porter candidate à l’organisation d’un tout autre événement, à l’impact planétaire également au regard de la couverture médiatique : la Convention Nationale du Parti Démocrate 2016.
A cette occasion, le parti actuellement au pouvoir, désignera officiellement le ou la candidat(e) à la prochaine élection présidentielle. Pour l’heure, l’ancienne First Lady, Hillary Clinton fait figure de grande favorite.
C’est sans doute mieux que la ville renonce maintenant… Encore que, à 15 jours de la décision, ce n’est pas très malin, cette décision aurait pu être prise il y a plusieurs semaines.
D’autant que la ville aurait eu bien du mal à se démarquer de ces concurrentes californiennes, toutes redoutables, ou de Boston ou même Washington (dont j’ignore les chances, même si j’adore la ville !).Je ne pense pas que Dallas ait ses chances malheureusement : même si le Texas est une grande région, ce n’est pas la plus peuplée ou la plus touristique. Et la presse américaine ne croit pas beaucoup en ses chances non plus (j’ai d’ailleurs lui un article de la presse US qui disait même ‘Beijing. London. Rio. Tokyo. Dallas ??’ pour montrer que la ville faisait sur le principe bien moins rêver que ses prédécesseuses…)