Pour le Président du CIO, la France a fait de « très gros progrès » en matière d’influence auprès des décideurs internationaux

Le Président du Comité International Olympique (CIO), Jacques Rogge, a accordé une interview exceptionnelle à BFMTV et RMC.

Quelques semaines après son entretien avec « Le Parisien », le Président de l’institution de Lausanne – dont le mandat s’achève en septembre prochain – est revenu sur plusieurs points concernant la gouvernance sportive et la stratégie d’influence pour obtenir l’organisation de grands événements.

Ainsi, il estime qu’une nation ne décroche un événement d’envergure, « qu’en ayant de l’influence dans les grands organismes internationaux, dont la langue usuelle est l’anglais ».

Jacques Rogge a en outre rappelé toute l’estime qu’il porte envers un dirigeant français de renom, Bernard Lapasset.

L’actuel Président de l’International Rugby Board (IRB) et candidat à la présidence de SportAccord, « est un grand dirigeant sportif et en plus, c’est un ami. C’est un homme très capable, polyglotte, gros travailleur, qui défend une éthique à laquelle je souscris. C’est déjà beaucoup. Il fait partie de la diplomatie olympique depuis un moment. Il a fait entrer le rugby dans le programme olympique, ensuite il a diminué ce côté exclusivement anglo-saxon du rugby en en faisant une promotion dans le monde entier. Il va maintenant mettre ses talents au service de la France ».

Par cette dernière affirmation, le Belge fait sans nul doute référence à la récente nomination de Bernard Lapasset, à la présidence du Comité Français du Sport International (CFSI), l’instance tricolore qui est désormais en charge de la promotion internationale de la France dans le domaine sportif.

Sur ce point, Jacques Rogge estime que l’Hexagone place « de plus en plus de personnages influents dans les fédérations internationales. Mais il n’est pas question de crédibilité pour la France, mais d’influence. Pour attirer les grandes compétitions sportives, il faut un certain stock de confiance vis-à-vis des décideurs. Là, vous faites de très gros progrès ».

De bon augure en vue d’une candidature française pour l’organisation des Jeux Olympiques d’été de 2024 ?