L’Union Internationale de Pentathlon Moderne (UIPM) planche actuellement sur le remplacement de l’équitation parmi les cinq disciplines qui figurent aujourd’hui au sein de la compétition olympique. Le Groupe de travail instauré pour réfléchir audit remplacement a d’ailleurs récemment tenu sa première réunion.

Si les Jeux de Paris 2024 offriront un cadre des plus majestueux pour l’équitation comme discipline du pentathlon moderne, avec le site historique du Château de Versailles, il en sera différemment lors des Jeux de Los Angeles 2028.
En effet, après la polémique soulevée durant les Jeux de Tokyo 2020, l’UIPM entend désormais repenser l’organisation de son sport pour la future Olympiade, dont la participation est aujourd’hui conditionnée par le Comité International Olympique (CIO).
Comme exposé au début du mois de décembre 2021, l’institution olympique attend ainsi que l’UIPM finalise sa proposition de remplacement de l’équitation par une autre discipline avant de réintégrer le pentathlon moderne parmi les sports inscrits au programme des Jeux de LA 2028. Outre la question du remplacement de l’équitation, le CIO espère aussi une réduction significative des coûts et une meilleure lisibilité dans l’organisation des épreuves, tant dans un souci d’universalité que d’accessibilité pour le public.
Face à cela, l’UIPM a donc instauré un Groupe de travail composé de 21 membres pour réfléchir à l’option la plus adéquate tout en répondant aux exigences posées par le CIO.
Le 13 janvier dernier, ledit Groupe a d’ailleurs tenu sa première réunion par visioconférence. Au cours de cette réunion, les différentes parties prenantes ont notamment échangé sur les modalités de sélection de la nouvelle discipline, tout en abordant le calendrier pour l’année qui s’ouvre, ainsi que les tests qui devront être réalisés avant d’entériner le choix final.
Bien que les discussions vont encore devoir être approfondies – avec la participation des athlètes et une seconde réunion planifiée pour le mois d’avril 2022 – des rumeurs évoquent d’ores et déjà l’intégration d’une forme de course d’obstacles qui viendrait dès lors s’ajouter à l’escrime, la natation, la course à pied et le tir.
Président de l’UIPM, le Docteur Klaus Schormann attend beaucoup des travaux à venir.
Comme l’a ainsi déclaré le patron d’un sport présent aux Jeux depuis 1912 :
“Je suis très heureux de la collaboration, de la productivité et de l’unité de cette première réunion du nouveau Groupe de travail sur la 5ème discipline.
C’est un moment historique pour notre grand sport et il est extrêmement important d’avoir une telle détermination collectivité de la part de nos athlètes dans cette entreprise vitale”.