Dans quelques mois, les meilleurs joueurs de tennis de la planète fouleront la terre battue parisienne et découvriront à cette occasion les dernières transformations en date du stade Roland Garros (16ème arrondissement), théâtre des Internationaux de France depuis 1928.
Si des changements ont déjà été apportés au cours des années passées et si d’autres transformations doivent encore intervenir après l’édition 2020 – en particulier avec le réaménagement du site de l’ancien Court n°1 – la grande innovation concerne l’installation d’un toit rétractable au-dessus du Court Central.

Réclamé à maintes reprises pour le bénéfice du mythique tournoi, le toit va enfin devenir une réalité à compter de l’édition 2020 et ce, pour le plus grand plaisir des joueurs, des spectateurs et bien sûr, des organisateurs, qui n’auront plus à se soucier des risques d’intempéries et donc d’interruption des matchs sur le Philippe Chatrier.
Les mois écoulés depuis la clôture des Internationaux de France 2019 ont en effet permis d’assurer dans les temps cette spectaculaire mutation, mutation engagée dès 1988 à Melbourne (Australie) sur le site de l’Open d’Australie qui compte désormais trois Courts avec toits rétractables.
Pour Roland Garros, après la destruction partielle et la reconstruction du Court Central de 15 000 places, en amont de l’édition 2019, les ailes ont progressivement été hissées au-dessus de la structure après un assemblage et un montage minutieux en contre-bas.

Aujourd’hui, une étape capitale a été officialisée par les organisateurs de Roland Garros. Sur les réseaux sociaux, ces derniers ont fièrement annoncé le hissage de la onzième et dernière aile de la structure rétractable.
Donnant d’ores et déjà l’image de ce que sera le site lors du prochain tournoi, l’aménagement du Court Philippe Chatrier a nécessité un effort colossal de la part des ouvriers mobilisés, avec l’appui de moyens logistiques conséquents dans un périmètre relativement restreint, à l’entrée du stade.
En neuf mois, une première phase a été engagée pour assembler puis hisser les ailes – 330 tonnes chacune, 3 mètres de haut – avant qu’une deuxième phase ne soit opérée pour mettre en place les panneaux acoustiques et le bâchage des divers éléments, sans oublier bien sûr l’installation du système électrique pour les moteurs.
Désormais, le chantier va pouvoir entrer dans une troisième phase, celle de la mise en service de l’ouvrage.
Jusqu’à la fin du mois d’avril – soit moins d’un mois avant l’ouverture du tournoi 2020 – des tests vont être menés pour vérifier la bonne synchronisation des moteurs et l’efficacité du dispositif qui pourra être manœuvré en une quinzaine de minutes.
Au-delà du toit, l’autre innovation de l’édition à venir des Internationaux de France de tennis concernera la mise en place d’un éclairage performant dans quatre des courts de Roland Garros.
Le Philippe Chatrier sera évidemment de la partie, tout comme le Simonne Mathieu (4 950 places), le Court n°14 et le Suzanne Lenglen (10 000 places), qui bénéficiera lui-aussi d’un système couvrant dès 2023 en prévision des Jeux d’été de Paris 2024.
Grâce à la pose de cet éclairage, les organisateurs pourront se projeter dans la tenue de sessions nocturnes et ce, sur le modèle de ce que font déjà les autres tournois du Grand Chelem.
Initialement prévue pour 2021, l’organisation de ces night session aura finalement lieu dès cette année, avec aussi la tenue de l’ensemble des matchs sur le Central à compter des quarts de finale.
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