Paris 2024 valide son installation prochaine en Seine-Saint-Denis

Au début de l’été 2019, le Comité d’Organisation des Jeux (COJO) de Paris 2024 avait officialisé son souhait de quitter ses bureaux situés au 96 Boulevard Haussmann (Paris 8ème) pour rejoindre de nouveaux locaux et ce, à l’issue d’une phase d’inspection de sites potentiels.

Ce jeudi 12 décembre, le Conseil d’administration de Paris 2024 a validé le déménagement prochain des équipes et l’installation de ces dernières au sein d’un immeuble situé sur la Place du Front Populaire, entre Saint-Denis et Aubervilliers (Seine-Saint-Denis).

Vue extérieure de l’immeuble PULSE (Crédits – Icade)

Dès la fin de l’année 2020, Paris 2024 prendra ainsi ses quartiers dans de nouveaux bureaux aménagés dans l’immeuble PULSE, propriété d’Icade, immeuble livré en décembre 2018 et qui répond aux exigences logistiques et écoresponsables du COJO avec, notamment une structure mixte bois et béton.

Le descriptif du lieu réalisé par Icade permet de visualiser un peu mieux ce que seront les conditions de travail des milliers de salariés et collaborateurs de Paris 2024.

Comme le précise la page officielle consacré à l’immeuble PULSE :

Baignés de lumière naturelle et largement ouverts sur l’extérieur, les espaces de travail sont spacieux ; leur hauteur libre atteint 2,90 mètres dans les bureaux et 2,70 mètres en partie centrale.

Les plateaux permettent une grande flexibilité d’usage, avec une trame de 1,35 mètre qui facilite les choix de cloisonnement et les aménagements évolutifs.

Différentes configurations peuvent être envisagées pour répondre à l’organisation souhaitée par l’utilisateur.

L’immeuble – 28 860 m² – offre par ailleurs des conditions d’accès optimales pour les équipes et les futurs visiteurs du COJO, avec une implantation au pied de la station Front Populaire de la ligne 12 du métro et une proximité avec plusieurs sites-clés des Jeux de 2024, parmi lesquels le Stade de France (3 kilomètres) et le Village des Athlètes (4,5 kilomètres).

Vue extérieure de l’immeuble PULSE (Crédits – Icade)

Le choix de Paris 2024 conforte en outre le positionnement de la Seine-Saint-Denis comme territoire essentiel dans la mise en œuvre du projet olympique et paralympique. Il représente également un clin d’œil de l’histoire, puisque le site sélectionné fut autrefois pensé pour accueillir une partie du projet de Paris 2012.

Comme l’a ainsi rappelé l’Établissement Public Territorial Plaine Commune dans un communiqué :

Plaine Commune se félicite du choix de Paris 2024 de s’installer en Seine-Saint-Denis, […] au cœur d’un quartier symbole de la reconversion du territoire de Plaine Commune et qui porte déjà le sceau de l’Olympisme.

Rappelons-nous que pour la candidature de la ville de Paris aux Jeux de 2012, devait s’installer dans ce quartier des ‘pavillons multi-sports’ pour accueillir une dizaine de sports olympiques et paralympiques.

Les cinq pavillons temporaires devaient abriter le basketball (17 000 places), la boxe (10 000 places), l’haltérophilie (5 000 places), le tennis de table (10 000 places) et enfin la lutte et le taekwondo (10 000 places), non-loin du site alors proposé pour le Centre Aquatique à Aubervilliers.

Au-delà de ces disciplines olympiques, les pavillons devaient aussi accueillir – avec les mêmes capacités de spectateurs – les épreuves paralympiques de rugby-fauteuil, goalball, haltérophilie, tennis de table et enfin volleyball assis.

Prévus pour être édifiés entre mai 2010 et mai 2012, ces structures démontables auraient nécessité un investissement global de 87,2 millions de dollars – valeur 2004 – à la charge du Comité d’Organisation.

Visuels des cinq pavillons proposés par Paris 2012 avec, au premier et au second plan, le Stade de France et le Centre Aquatique, et en arrière-plan, le SuperDôme de la Porte de la Chapelle dédié à la gymnastique (Crédits – Paris 2012 / Dossier de candidature)