Paris 2024 : Un appel à candidatures pour le choix du site de surf

Sport additionnel proposé par le Comité d’Organisation des Jeux (COJO) de Paris 2024, le surf fera auparavant ses débuts olympiques lors des Jeux de Tokyo à l’été 2020.

En prévision de l’Olympiade tricolore à venir et dans l’attente, bien sûr, d’une validation pleine et entière des quatre sports additionnels de la part de la Commission exécutive du Comité International Olympique (CIO), le COJO va lancer dès ce mercredi 26 juin un appel à candidatures afin d’établir le site destiné à accueillir les épreuves de surf.

(Crédits – FFSurf / Antoine Justes)

Le site devra s’inscrire dans la vision de Paris 2024 de proposer des Jeux durables, sans construction pérenne pour abriter les épreuves. Autrement dit, Paris 2024 recherche un site naturel – en métropole ou même d’ailleurs en Outre-Mer – et non un site artificiel, à l’image de ce que sera la future vague de Sevran (Seine-Saint-Denis).

Pour les sites intéressés par l’échéance olympique de 2024, un calendrier prévisionnel a d’ores et déjà été présenté.

Les sites auront ainsi jusqu’au 15 juillet 2019 pour se faire connaître auprès du COJO, en envoyant une lettre d’intérêt ainsi que des éléments techniques relatifs à la capacité d’accueil d’un tel événement. Par la suite, une délégation de Paris 2024 se rendra dans chacun des sites candidats pour évaluer la faisabilité technique et logistique. Les sites auront dès lors jusqu’au 30 septembre 2019 pour formaliser une proposition complète au travers d’un dossier de candidature.

Le site lauréat pour les épreuves de surf sera enfin sélectionné au début de l’année 2020, soit quelques mois avant la validation attendue de l’intégration du surf – mais également du breakdance, du skateboard et de l’escalade – au programme des Jeux de 2024.

Pour l’heure, quatre territoires ont fait savoir qu’ils étaient intéressés par la possibilité d’héberger les épreuves de surf : Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) – associée à une alliance landaise autour de Capbreton, Hossegor, Seignosse -, Lacanau (Gironde), La Torche (Finistère) et la Polynésie Française dont une délégation a récemment rencontré Tony Estanguet, Président du COJO, et Jean Castex, Délégué interministériel en charge des Jeux.

Visuel de la Marina de Marseille dans le cadre du projet aux JO 2024 (Crédits – Paris 2024 / Populous / Luxigon)

Au printemps et à l’été 2015 – soit aux prémices de sa candidature aux Jeux Olympiques et Paralympiques – Paris 2024 avait déjà eu recours à un tel appel à projets et ce, afin de sélectionner son site pour les épreuves de voile.

La Rochelle (Charente-Maritime), Le Havre (Seine-Maritime), mais aussi Brest (Finistère), le département du Morbihan, Hyères (Var) et Marseille (Bouches-du-Rhône) avaient alors déposé un dossier technique – contrairement à La Baule (Loire-Atlantique) qui avait préféré y renoncer – avant qu’une délégation n’effectue une visite de terrain.

In fine, le choix s’était porté en septembre 2015 sur la Cité Phocéenne, candidate également à l’organisation d’une partie du tournoi de football.

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