Belle opération de la part du Comité de Candidature de Budapest 2024.
La capitale a en effet reçu le soutien de quelques 16 Comités Nationaux Olympiques (CNO) en fin de semaine, à l’occasion de l’Assemblée Générale des Comités Olympiques Européens.
L’Albanie, l’Autriche, la Bosnie-Herzégovine, la Bulgarie, la Croatie, Chypre, la République Tchèque, la Grèce, la Macédoine, le Monténégro, la Pologne, la Roumanie, la Serbie, la Slovaquie, la Slovénie mais aussi la Turquie ont ainsi apporté leur appui à la candidature de la Hongrie.

A l’heure où l’opinion publique semble divisée sur l’opportunité de cette candidature, les marques de soutien exprimées à l’égard de Budapest 2024 sont de nature à renforcer son positionnement sur la scène internationale. Faisant figure de “petit poucet”, la candidature hongroise doit en effet redoubler d’efforts pour convaincre de la pertinence de son projet.
Un projet qui se structure peu à peu, autour d’un Comité de Candidature en construction, mais qui demeure largement méconnu aux yeux de la population.
“La Hongrie et Budapest sont des sites idéaux pour accueillir les Jeux Olympiques.
Cela a été mis en évidence par 16 Comités Nationaux Olympiques qui ont souligné certains aspects positifs comme l’accessibilité et la sécurité.
Je suis fier de constater que ce territoire régional européen est derrière la candidature de Budapest. Ceci est un élément important dans notre stratégie de convaincre que nous sommes le lieu approprié pour organiser les Jeux” a affirmé le Directeur des Relations Internationales du Comité Olympique de Hongrie (MOB), Nagy Zsigmond à l’issue de l’Assemblée Générale.
Le soutien de 16 Comités Nationaux Olympiques doit cependant être relativisé. En effet, il est important de considérer l’impact de ce soutien en terme de voix au sein du Comité International Olympique (CIO).
Les membres de l’institution de Lausanne (Suisse) sont les seuls électeurs de la Ville Hôte des Jeux.
De ce fait, avec le soutien des 16 CNO mentionnés précédemment, Budapest peut – au maximum – compter sur l’appui de six membres (Grèce, Pologne, Roumanie, Serbie, Slovaquie et Turquie) et de deux membres honoraires (Croatie et Serbie) du CIO.
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