Tandis que le Comité International Olympique (CIO) a récemment adopté la réforme Agenda 2020 – qui prévoit notamment la possibilité d’organiser des compétitions conjointement avec d’autres villes ou pays – le Comité d’Organisation des prochains JO d’hiver a tenu à rappeler sa ligne de conduite.
Ainsi, PyeongChang 2018 a indiqué que toutes les compétitions se dérouleraient en Corée du Sud. Aucun site étranger ne sera donc sollicité.
Comme l’a précisé le Président du Comité d’Organisation (COJOP), Cho Yang-ho, “quand nous aurons reçu du CIO plus de détails, nous examinerons les options envisageables, mais pour l’instant, nous souhaitons que toutes les épreuves aient lieu à PyeongChang, Gangneung et Jeongseon, conformément à notre projet original de candidature qui avait été accepté par le CIO.
Il ne nous reste pas beaucoup de temps, compte tenu du fait que les épreuves tests vont commencer en février 2016.
Nous sommes en train d’élaborer des plans solides pour l’utilisation des sites après les Jeux, ainsi que des mesures destinées à maîtriser les coûts et nous allons œuvrer aux préparatifs des Jeux en étroite coopération avec le CIO”.
Les organisateurs Sud-Coréens justifient cette prise de position au regard de l’état d’avancement des travaux. Les différents sites prévus pour les JO sont en effet en cours de construction et d’aménagement, ce qui rend l’option d’une organisation bilatérale plus que délicate.
La qualité de la planification post-olympique et la mise en œuvre effective de celle-ci seront des éléments intéressants pour juger de la pertinence des choix de PyeongChang 2018.
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