Ce jeudi, la Fédération Française de Football (FFF) a officiellement présenté son dossier de candidature à l’organisation de la Coupe du Monde de football féminin 2019. Au cours d’une rencontre avec le Président de la Fédération Internationale (FIFA), Sepp Blatter, puis lors d’une conférence de presse, la FFF a ainsi dévoilé une liste provisoire de onze Villes Candidates.
Grâce à la qualité de ses infrastructures et au soutien sans faille des principaux représentants de l’État, la France compte bien remporter ce nouveau challenge en matière de sport féminin, après avoir organisé les Championnats d’Europe de basketball en 2013, la Coupe du Monde de rugby cette année et avoir obtenu il y a peu, l’organisation de l’Euro de handball 2018.
Le dossier tricolore s’appuie sur les enceintes sportives de Lyon (ouverture et finale), Auxerre, Grenoble, Le Havre, Nancy, Nice, Paris, Rennes, Reims, Montpellier et Valenciennes et ce, avec un objectif affiché : remplir les stades. La France mise donc sur des installations d’une capacité moyenne comprise entre 20 000 et 35 000 places. En cas de désignation, la FFF resserrera sa liste autour de neuf stades.
Signe du grand intérêt porté par le Mouvement sportif et les dirigeants politiques français, le Président de la République a tenu à apporter sa contribution personnelle à la candidature, au travers d’une déclaration solennelle.
François Hollande apporte ainsi tout son soutien “et celui de l’ensemble du gouvernement à l’organisation de cet événement, qui témoigne de l’universalité du football, qui rassemble dans une même passion les femmes et les hommes de tous les continents.
Nous avons une grande équipe de France, comme en témoignent les résultats des Bleues lors de leur brillante campagne de qualification pour la prochaine Coupe du Monde. Mais nous devons aussi préparer l’avenir, avoir davantage de licenciées, et plus largement promouvoir la pratique du sport féminin.
La Coupe du Monde de football féminin est une chance. Elle doit être un grand moment d’émotion, de partage, et un succès populaire.
La France a démontré à de nombreuses reprises son savoir-faire dans l’organisation de grandes manifestations sportives et l’expertise de la FFF dans ce domaine est reconnue. Je citerai en exemple la réussite de la Coupe du Monde 1998, ou la préparation de l’Euro 2016. A cette maîtrise s’ajoute un réseau d’infrastructures performant et des stades modernes.
Je vous confirme que, si la France était choisie comme pays hôte, tout serait mis en œuvre pour que cette Coupe du Monde soit une grande fête sportive offerte au monde entier”.
Si la France venait à être désignée organisatrice de la compétition, elle accueillerait 24 nations qualifiées pour 52 matchs, 1,5 millions de spectateurs et pas moins de 3 000 journalistes accrédités.
Mais la France n’est pas seulement candidate à la Coupe du Monde de football féminin 2019 puisqu’elle dépose en fait une double candidature avec l’objectif d’organiser également la Coupe du Monde des moins de 20 ans.
Pour ce dossier annexe, la FFF propose la ville de Rennes comme hôtesse de la compétition avec deux enceintes (Stade de la Route de Lorient et ses 30 000 places et Stade du Commandant Bougoin et ses 5 350 places), ainsi que la mobilisation de trois autres villes (Saint-Brieuc, Vannes et Saint-Malo) avec des stades d’une capacité comprise entre 3 500 et 12 000 places.
La FIFA effectuera son choix d’ici mars 2015. Le temps pour l’institution d’examiner l’ensemble des dossiers qui lui seront déposés.
Est-ce que la Corée du Sud propose des stades plus grands?
Je n’ai pas d’informations à ce sujet pour l’instant, mais nul doute que la Corée du Sud voudra profiter de l’événement ainsi que de l’accueil des JO d’hiver pour impressionner le monde du sport.