Les Jeux Olympiques 2014 se dérouleront dans moins d’un an en Russie.
Mais d’ici là, de nombreuses choses doivent encore être réglées et affinées.
Comme le rapporte “Courrier International”, un journaliste estonien a mené l’enquête sur place et est revenu sur des préparatifs à rebondissements.
Jaan Martinson, journaliste pour le quotidien “Postimees”, rappelle ainsi les récentes inondations qui se sont produites à “Krasnaïa Poliana (le principal site olympique), là où est notamment situé le village des Estoniens et à côté duquel des pistes de ski de fond sont en cours de construction.
L’eau venue des montagnes a inondé les travaux, à tel point qu’on n’apercevait plus que les flèches des grues. Les ouvriers ont dû être évacués rapidement. On estime qu’il s’agit de centaines de tonnes de matériel de construction noyées sous les eaux“.
Comme le souligne le journaliste, cette inondation n’aurait sans doute jamais été révélée à l’opinion publique, si une vidéo n’avait pas été postée sur Internet…
Lorsque l’on connaît l’ampleur actuelle du budget d’organisation, ces pertes matérielles ne sont évidemment pas de nature à rassurer et vont alourdir encore un peu plus des dépenses plus que conséquentes.
Outre les imprévus déclenchés par “Mère Nature”, l’organisation des prochains Jeux d’hiver doit également faire face à des critiques portant sur les récentes recommandations du Ministère de la Santé.
Ce dernier précise “que les produits alimentaires et les plates russes seront interdits de vente pendant les JO pour éviter des intoxications et des diarrhées”.
D’autres critiques portent quant à elles sur l’exclusion de certains mots du vocabulaire.
De fait, “on forme déjà les bénévoles en charge d’accueillir les visiteurs, pour leur apprendre à ne pas dire ‘nègre’, ‘sportif’, ‘olympiade’ ou ‘invalide'”.
Autant de recommandations qui font bondir les intellectuels russes. Ceux-ci craignent en effet une déformation de la langue et la création de nouvelles expressions.