Fin 2012, il avait été décidé la création d’une instance capable de promouvoir les ambitions sportives de la France, à l’échelle internationale.
Présidé par l’actuel Président de l’International Rugby Board (IRB), Bernard Lapasset, le Comité Français du Sport International (CFSI) a officiellement été mis en place ce jeudi 04 avril 2013.
La première réunion au siège du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), s’est déroulée en présence de Valérie Fourneyron, Ministre des Sports, Denis Masseglia, Président du CNOSF, mais également Guy Drut, membre français du Comité International Olympique (CIO) et Tony Estanguet, candidat pour intégrer la Commission des Athlètes du CIO.
Les missions de la nouvelle instance seront multiples. Elles viseront notamment à faire de la France, “une terre d’accueil de premier plan pour les plus grands événements sportifs internationaux”. En filigrane, l’objectif de candidater et d’obtenir l’organisation des Jeux Olympiques, parait comme une évidence à moyen terme (2024).
Pour Valérie Fourneyron, “nous avions besoin d’une cohérence d’actions et d’un acteur légitime pour porter cette ambition. L’installation de ce Comité, animé par la seule volonté d’être efficace, pragmatique et opérationnel, est la preuve de notre détermination collective”.
Comme l’a précisé le Ministère, “le rôle du Comité Français du Sport International s’articule autour de trois objectifs” :
– Consolider l’influence des fédérations françaises dans leur environnement international, en leur apportant soutien en ingénierie, accompagnement et conseil ;
– Renforcer l’influence et le rayonnement du sport français sur la scène internationale ;
– Élargir le champ d’action du sport français en créant des synergies avec des acteurs d’autres secteurs.
La composition du CSFI sera “large et inédite, représentative de la diversité et de la richesse du sport au sein de la société, avec des membres de droit – les membres français du CIO dont Guy Drut […] ; la Ministre chargée des Sports ; le Président du Comité National Olympique et Sportif Français ; le Président du Comité Paralympique et Sportif Français -, sept représentants du mouvement sportif français ; sept représentants de l’État (dont les Ministères des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et du Tourisme) ; cinq représentants des collectivités territoriales et trois représentants du monde économique”.
La Ministre Valérie Fourneyron a d’ailleurs tenu à souligner que “pour la première fois, en plus des représentants du monde sportif dans sa diversité sont associés les acteurs qui ont été souvent cantonnés à la périphérie des réflexions sur ce que doit être une stratégie performante d’accueil des grands événements, notamment les collectivités locales, premier financeur public du sport français faut-il le rappeler et premières concernées par l’accueil d’un grand événement sportif, ou encore le monde économique, représenté par le MEDEF et la CGPME”.
Bernard Lapasset a confirmé le choix de cette gouvernance. Selon lui, “la réunion de l’ensemble de ces acteurs autour du mouvement sportif va nous offrir de nouveaux arguments pour porter un message fort et donner du sens à nos futures candidatures”.
Les premières actions du CFSI ont également été présentées au cours de cette réunion inaugurale :
– Envoi d’une lettre officielle du CFSI aux fédérations afin que ces dernières puissent exprimer leurs besoins, leurs attentes, leurs projets en matière d’événements internationaux et relations internationales ;
– Définition de la représentation française lors des événements internationaux ;
– Animation d’un réseau sportif international avec une veille sur l’émergence des nations étrangères, leurs attentes, leurs projets, les principaux leaders d’opinion ;
– Développement d’une stratégie d’accueil des grands événements institutionnels ;
– Mise en place d’une stratégie de coopération internationale sur des projets sportifs internationaux.
La réunion a enfin précisé la cadence des rencontres du bureau du CFSI.
Celui-ci se réunira tous les trois mois avec en outre au moins deux séances plénières par an.
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