Ce lundi marque le début de la visite de la Commission d’Évaluation du Comité International Olympique (CIO) à Tokyo.
Jusqu’à jeudi, les membres de la Commission présidée par le britannique Sir Craig Reedie, inspecteront les sites proposés par les promoteurs de la candidature japonaise et questionneront les membres du Comité de Candidature afin de cerner les points forts et les points faibles du dossier tokyoïte.
La cérémonie officielle de bienvenue a débuté ce lundi par les discours successifs du Président de la Commission d’Evaluation, Sir Craig Reedie, ainsi que du Premier Ministre Shinzo Abe, du Gouverneur de Tokyo, Naoki Inose et enfin du Président du Comité Olympique Japonais, Tsunekazu Takeda.
Le Premier Ministre japonais, Shinzo Abe, a fait part du total soutien gouvernemental à l’égard de la candidature de la capitale, estimant que “Tokyo 2020 inspirera beaucoup d’autres, comme Tokyo l’a déjà fait en 1964”.
Des trois villes candidates – Tokyo, Madrid et Istanbul – la capitale japonaise est la seule à avoir déjà organisé l’événement olympique. Elle s’appuie donc sur son expérience et sur les infrastructures héritées de l’Olympiade 1964 ainsi que sur une planification particulièrement compacte des sites dédiés aux compétitions.
De fait, 85% des infrastructures seront situés dans un rayon de 8 kilomètres autour du Village Olympique. De plus, sur les trente-sept sites envisagés pour organiser les JO 2020, seuls quatre ne seront pas implantés à Tokyo.
Le dossier japonais compte par ailleurs innover en élaborant le premier Stade Olympique équipé d’un toit rétractable. Imaginé par l’architecte de renom, Zaha Hadid (Centre Aquatique des JO de Londres 2012), et construit sur l’emplacement de l’actuel Stade National, il disposera dès 2019 – Coupe du Monde de Rugby – d’une capacité de 80 000 places.
Une pensée