A l’issue de trois ans de travaux, et malgré l’interruption du chantier durant l’épidémie de Covid-19, le Centre d’entraînement pour la haute performance des patineurs chinois a officiellement été achevé cette semaine, à moins de deux années de l’ouverture des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de Pékin 2022.
Équipement pérenne conçu pour accueillir les entraînements des sportifs chinois pour le patinage artistique, le patinage de vitesse sur piste courte (short-track), mais encore le curling, l’Ice Jar se caractérise par une architecture aux lignes courbes qui, d’une certaine façon, n’est pas sans rappeler l’ossature futuriste de l’Anneau de Vitesse du Parc Olympique de Pékin.
La structure – limitrophe de l’un des grands axes routiers de la capitale chinoise – se compose de deux patinoires aux normes internationales, avec des dimensions de 31 mètres de largeur pour 61 mètres de longueur.
Pensé sur 33 200 m², l’imposant bâtiment se veut un modèle de durabilité et de respect des exigences environnementales et ce, grâce à l’aménagement intérieur de deux systèmes innovants de réfrigération afin de réduire au maximum l’empreinte carbone lié au fonctionnement des patinoires.
Si l’édification de l’Ice Jar a bien sûr un lien avec la tenue à venir des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2022 – les premiers Jeux d’hiver organisés en Chine – le bâtiment sera in fine accessible à toute la population.
En effet, outre sa vocation de centre d’entraînement pour la haute performance des sportifs chinois, la structure sera ouverte au public pour la découverte et la pratique des sports de glace.
Elle sera également en parallèle une base de recherche scientifique pour, là-encore, accroître le potentiel des sportifs nationaux soucieux de s’affirmer lors des grands rendez-vous internationaux et qui pourront, sur le modèle de l’INSEP à Paris (France), être hébergés sur place.
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