Hier après-midi, le Président du Comité International Olympique (CIO) n’a pas uniquement reçu François Hollande au siège de l’institution sportive.
Thomas Bach s’est ainsi entretenu avec Viktor Orbán, Premier Ministre de Hongrie.
Comme la France, ce pays songe à présenter une candidature à l’organisation des Jeux d’été de 2024. Comme pour la France, Thomas Bach a donc abordé deux points-clés de la nouvelle procédure olympique : la phase d’invitation des villes et la mise en œuvre de l’Agenda Olympique 2020.
Ces deux éléments sont d’ailleurs de nature à convaincre la Hongrie – et plus précisément sa capitale – de se lancer enfin dans la course aux anneaux olympiques.
Si aucune décision ne devrait être prise par les autorités olympiques et sportives du pays d’ici le mois de mai 2015, le Premier Ministre a fait savoir à Thomas Bach que son gouvernement apporterait le soutien nécessaire à une éventuelle candidature.
Les Jeux Olympiques ont longtemps été réservés “aux méga-villes uniquement. Désormais, cet âge-là est terminé et cela donne une bonne occasion pour la Hongrie et pour Budapest.
Pour organiser les JO à Budapest, nous n’aurons pas à relever un défi exceptionnel” a affirmé Viktor Orban à l’issue de l’entrevue, faisant référence explicitement au contenu de l’Agenda 2020, en particulier en ce qui concerne la réduction des coûts des candidatures et des projets.
La Hongrie semble en tous cas déterminée à présenter un projet, le 15 septembre prochain.
Depuis plusieurs années et notamment sous l’impulsion du Premier Ministre Viktor Orbán, plusieurs aménagements ont été réalisés ou programmés sur le plan sportif.
C’est ainsi que le Stade National de Hongrie va connaître une profonde transformation d’ici 2018 et reconfigurer ainsi l’existant Ferenc-Puskas Stadion. Les abords du stade seront également réaménagés au cours des prochaines années, avec l’édification de plusieurs équipements sportifs, dont un vélodrome.
Outre ces travaux planifiés, Budapest va bientôt être dotée d’un nouveau complexe aquatique, performant et moderne, qui accueillera les Mondiaux de natation en 2017.
D’ici 2020, ce sont de fait près de 2 milliards d’euros qui seront injectés dans la construction ou la rénovation des installations sportives.
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