Le 03 mars 2013, la Suisse abandonnait une nouvelle fois son rêve olympique après le revers infligé par la population des Grisons dans le cadre du référendum portant sur la candidature aux Jeux de 2022.
Placée en position de favorite durant plusieurs mois, cette candidature n’a jamais véritablement réussi à convaincre des citoyens réticents à l’idée de contribuer plus ou moins lourdement au financement d’infrastructures à l’avenir incertain.
De fait, les villes de Davos et St-Moritz ont été contraintes de se retirer de la course et ce, avant même le départ officielle de cette dernière.
Mais malgré cet échec, les partisans des Grisons 2022 avaient tout de même mis en place une stratégie de communication importante – notamment au travers d’un clip promotionnel – sans oublier des stickers ou des badges aux couleurs de la candidature helvétique.
Cette communication ainsi que les premières esquisses du projet olympique, ont nécessité des dépenses à hauteur de 5,1 millions de francs suisses, soit 4,17 millions d’euros comme le révèle le site Archinfo.ch.
Le paiement de cette facture sera réparti entre le Comité Olympique Suisse (Swiss Olympic), la Confédération Helvétique ainsi que le Canton des Grisons sans oublier les communes de Davos et St-Moritz.
Dans le détail, la Confédération et Swiss Olympic payeront 1,7 million de francs suisses chacun (1,39 million d’euros) tandis que le Canton devra régler la note de 850 000 francs suisses (près de 695 000 euros).
Les communes porteuses du projet olympique auront quant à elles l’obligation de payer 425 000 francs suisses chacune soit près de 347 500 euros.
Le règlement de la facture olympique sera ensuite suivi par la dissolution officielle de l’association “Grisons 2022”, le 05 mars 2014.
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