Le State Farm Stadium se prépare à recevoir son troisième Super Bowl

Dans quinze jours, l’Arizona (États-Unis) vibrera au rythme du 57ème Super Bowl qui aura lieu dans l’enceinte du State Farm Stadium de Glendale pour la troisième fois, après avoir déjà organisé l’incontournable événement annuel du football américain en 2008 et en 2015.

Vue de la façade du State Farm Stadium à l’approche du 57ème Super Bowl (Crédits – State Farm Stadium)

Écrin flamboyant des Cardinals de l’Arizona, le State Farm Stadium s’apprête à accueillir la grand-messe du football américain, le 12 février prochain, avec la médiatisation et l’afflux de spectateurs et de visiteurs suscités par ce rendez-vous majeur du calendrier sportif aux États-Unis.

Pour répondre à la demande toujours forte, l’enceinte – construire au début des années 2000 avec alors la dénomination de l’University of Phoenix Stadium – dispose d’une jauge pouvant atteindre 72 200 places, bien au-delà de la capacité fixe établie à 63 400 sièges.

Pensé selon les standards américains en matière d’agencement d’infrastructures sportives de grande envergure, le stade peut en outre compter sur la présence limitrophe de plus de 14 000 places de parkings.

Mais au-delà, le State Farm Stadium s’illustrera à nouveau par ses caractéristiques techniques, portant à la fois sur une toiture rétractable pouvant s’ouvrir et se fermer en 15 minutes, et sur une pelouse amovible implantée sur une plateforme de près de 8 620 tonnes pour environ 123 mètres de longueur et 71 mètres de largeur.

Parmi les autres chiffres-clés à retenir, l’enceinte multifonctionnelle – dont le coût de construction s’éleva à 455 millions de dollars entre 2002 et 2006, en deçà de la facture du SoFi Stadium, hôte du Super Bowl l’an passé – possède également pas moins de 10 ascenseurs, 18 escaliers, 47 stands alimentaires, mais encore 77 toilettes, soit 35 réservées aux femmes, 30 pour les hommes et 12 pour les familles.

Des chiffres qui sont néanmoins incomparables avec ceux du Super Bowl XLIX organisé in situ en 2015.

(Crédits – State Farm Stadium)

Avec la présence de Katy Perry, Lenny Kravitz et Missy Elliott pour le fameux halftime show, cette édition avait en effet atteint des records, avec en particulier plus de 118,5 millions de téléspectateurs américains au moment de cet interlude musical et scénographique d’une douzaine de minutes.

Plus de 120 000 visiteurs s’étaient par ailleurs déplacés pour assister – dans et en dehors du stade – à la rencontre entre les New England Patriots et les Seattle Seahawks, tandis que plus de 5 000 journalistes avaient couvert l’événement qui avait in fine généré des retombées économiques de près de 720 millions de dollars, témoignant une fois encore de l’ampleur et de l’intérêt porté autour du Super Bowl qui, outre la soirée consacrée, suscite une attente montant crescendo sur les jours précédents la rencontre.

Ce sont de fait plusieurs centaines de milliers de personnes qui avaient afflué en 2015 à Glendale et dans ses environs pour participer aux festivités qui jalonnent traditionnellement la dernière semaine avant le Super Bowl.

Cette année, les chiffres pourraient frôler, voire même dépasser, ces données passées.

Le 12 février, le retour sur scène de la chanteuse Rihanna pourrait ainsi booster l’audience globale d’une rencontre dont l’identité des protagonistes restent à établir, sachant que les Eagles de Philadelphie et les 49ers de San Francisco d’un côté pour la National Football Conference (NFC), et les Chiefs de Kansas City et les Bengals de Cincinnati d’un autre pour l’American Football Conference (AFC), s’affrontent en cette fin de week-end pour décrocher les deux précieux sésames qui leur assureront une présence sur la pelouse de Glendale.

Vue extérieure du State Farm Stadium, hôte du Super Bowl en 2008, 2015 et 2023 (Crédits – State Farm Stadium)

Sur le plan sportif, l’enjeu sera évidemment important, et l’attention des spectateurs et des téléspectateurs devrait être de mise.

Si les Eagles (Pennsylvanie) obtiennent leur ticket pour le Super Bowl, ils seraient alors en capacité de décrocher un deuxième Trophée Vince Lombardi, après leur victoire en 2018 face aux Patriots lors du 52ème Super Bowl.

Pour les 49ers de San Francisco – dont l’écrin fut hôte du 50ème Super Bowl en 2016 – le début d’année 2023 pourrait consacrer un sixième titre pour la franchise californienne, après les victoires glanées en 1982, 1985, 1989, 1990 et 1995.

Concernant les Chiefs (Missouri), l’objectif est de pouvoir soulever le mythique trophée pour la troisième fois de leur histoire, après 1970 et 2020.

Enfin, pour les Bengals, la rencontre de ce week-end est cruciale pour espérer concourir sur une deuxième rencontre consécutive du Super Bowl. Présente l’an passé, mais défaite face aux Rams de Los Angeles qui jouaient à domicile au sein du monumental SoFi Stadium, la franchise de Cincinnati (Ohio) reste sur plusieurs échecs et aucun sacre. En janvier 1982, elle s’inclina en effet face aux 49ers précités, avant de perdre à nouveau face à cette même franchise sept ans plus tard.

Pour assister au prochain Super Bowl, et en attendant de connaître les deux franchises qui se feront face, les spectateurs devront en tout cas être en mesure de débourser une coquette somme, les billets encore en vente étant accessibles à des tarifs compris entre 4 972,50 dollars et 29 750 dollars, soit entre 4 575,64 euros et 27 375,65 euros.

A l’image de la démesure de l’événement.

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