Sans surprise, les membres du Comité International Olympique (CIO) ont suivi la recommandation de la Commission Exécutive – formulée en mars dernier – d’attribuer l’organisation de la Session 2021 à Athènes (Grèce).
Réunie à Lausanne (Suisse) jusqu’en ce milieu de semaine, la 134ème Session a ainsi approuvé le choix de la capitale hellénique qui accueillera la grand messe olympique pour la huitième fois de son histoire. Avec cette échéance à venir, Athènes rejoindra Paris sur la seconde marche du podium – avant que la capitale française n’organise sa neuvième Session en 2024 – derrière Lausanne qui comptabilise à ce jour un total de quatorze Sessions du CIO.
Si l’événement athénien ne devrait pas aboutir à la désignation d’un territoire Hôte des Jeux, il sera toutefois le cadre de l’élection du Président du CIO, le mandat actuel de Thomas Bach arrivant à terme dans deux ans.
L’organisation de la manifestation – qui rassemblera la centaine de membres du CIO et plusieurs centaines de journalistes du monde entier – assurera à n’en pas douter un retour en grâce du pays au sein de la sphère olympique.
Ce retour est par ailleurs d’ores et déjà conforté par l’élection, cette semaine, de Spyros Capralos, Président du Comité Olympique Hellénique, en qualité de membre du CIO, une première pour la Grèce depuis 2015.
Signe de l’importance que revêt l’accueil de la 136ème Session – qui s’ouvrira symboliquement le 23 juin 2021, soit à la date de célébration de la Journée Olympique – la candidature grecque a bénéficié de l’appui de Prokopis Pavlopoulos, Président de la République, et de Kostas Bakoyannis, Maire d’Athènes.
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