Le sport a souvent été mêlé à la politique et inversement.
La course aux Jeux de 2020 ne dérogera sans doute pas à la règle. Depuis le lancement du processus de désignation, les autorités politiques des Villes Candidates – Madrid, Tokyo et Istanbul – n’ont eu de cesse de mettre en avant leur volonté et leur programme respectif, clés selon elles, de la réussite du projet olympique.
A titre d’exemple, le Japon a notamment misé sa candidature pour l’Olympiade 2020 sur la stabilité économique et politique.
Et malgré une faible participation (51,02%), les élections sénatoriales organisées ce week-end au Japon, ont confirmé la position du Premier Ministre Shinzo Abe pour les trois prochaines années.
La moitié des 242 sièges de la Chambre Haute était à pourvoir et le Parti Libéral-Démocrate (PLD / Droite) en a remporté au minimum 65.
Avec son allié du Centre, le Nouveau Komeito, la coalition autour du Premier Ministre obtient même 76 sièges, ce qui conforte sa place sur l’échiquier politique japonais, puisqu’elle détenait déjà quelques 135 sièges, soit 13 de plus que la majorité absolue à la Chambre Haute.
Cette victoire électorale de Shinzo Abe est donc de nature à renforcer son argumentaire visant à démontrer la stabilité politique du Japon, après une période d’incertitude et de changements récurrents de Premier Ministre entre 2006 et 2012.
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